mercredi 30 janvier 2013

VIH/SIDA


Dans cet article publié dans le blog du sociologue rebelle, lu dans le site en ligne seneweb que j'ai jugé necessaire de poster ici est illustratif à mon sens à la problématique de la gestion du VIH SIDA. Prenons le temps de bien le lire et essayons d'en avoir une compréhension sans parti pris.


Au-delà de l’ire suscitée par les déclarations de Benoît XVI
    Le Pape soutenu par un musulman
  
S’il existe un périple qui ait battu tous les records d’indignations ces derniers temps, c’est bien celui du Pape. Ni Georges Bush, bien qu’ayant foulé au pied les droits de l’homme durant tout son mandat présidentiel, ni Omar El Béchir, défiant la « communauté internationale » par ces voyages malgré le mandat d’arrêt international lancé contre sa personne, n’ont été l’objet d’invectives aussi amplifiées. Pour avoir déclaré, dans l’avion qui le menait au Cameroun, que le préservatif  aggravait le problème du SIDA, le prélat s’est vu traité de tous les noms de rat, aussi bien par de soi-disant chrétiens que par des Organisations humanitaires, mues uniquement par la protection du corps alors que la religion papale, tout comme l’islam, se bat pour un équilibre entre ce corps et l’âme suivant une morale et une éthique religieuse.
    Il est admis que, pendant les rapports sexuels,  le préservatif diminue à 85% les risques de contraction du virus du SIDA. Mais le danger demeure quand on sait qu’à 10-15% l’immunité contre ce virus n’est pas assurée. De ce fait, un individu sain risque sa vie, malgré ce qu’affirme l’industrie propagandiste du préservatif, en entretenant des rapports sexuels avec une personne malade. Nous comprenons tout de même qu’une telle lapalissade dérange certains fonctionnaires vénaux qui ne tirent leurs ressources que de ce vaste business de « lutte contre le SIDA » Force est de reconnaître donc, que la capote ne résoudra pas définitivement le problème du SIDA, mais, comme l’a dit le Pape, elle pourrait même l’aggraver. Ainsi, il est de notre devoir à tous de reconnaître que l’urgence est ailleurs : Trouver impérativement un vaccin contre le VIH puisque d’autres voies autres que les rapports sexuels peuvent conduire à la contraction de la maladie. Jusqu’à présent, aucune solution médicale efficace n’a été trouvée et ce, pas à cause de l’incompétence des médecins et des chercheurs qui, du reste, abattent un travail fort remarquable, mais à cause d’une mise en avant d’une solution qui est loin d’en être une:le port du préservatif.
    Même si un jour un vaccin venait à être découvert, la position du Vatican et de l’islam, contre les actes adultérins et la débauche sexuelle, resterait la même car, les Ecritures sont d’une clairvoyance immuables. L’islam et le christianisme préconisent, plutôt, l’abstinence pour les sujets célibataires, la fidélité pour  les Hommes mariés. Ici encore une précision reste à faire. La notion de couple ou de conjoint, dans le champ religieux, exclut le concubinage, c’est-à-dire toute forme d’union sexuelle sans aucun mariage préalable. De plus, cette notion de couple ne concerne que l’homme et la femme. Par conséquent, l’homosexualité est, de prime abord, exclut de la conception religieuse de la sexualité.
    Benoît XVI s’adressait donc à ces hommes et femmes qui pratiquent leur religion sans en connaître les vrais fondements. Tous les chrétiens et musulmans qui adorent Dieu sans hypocrisie devraient saluer le courage du Pape qui, ni plus ni moyen, n’a fait que dire tout haut ce que les érudits de l’islam et du christianisme ont toujours marmonné par crainte de représailles des puissants athées tapis dans l’ombre.
    De plus en plus, nous constatons une vaste politique antireligieuse qui, au nom de la laïcité et des droits de l’homme, œuvre sournoisement pour dénigrer les croyances bibliques et islamiques. Le vœu des hommes de pouvoir athées est de ranger la religion une bonne fois pour toute dans les oubliettes. Ces pourfendeurs de la religion ont réussi à faire du port du voile un crime, et du libéralisme sauvage, de la transsexualité de l’homosexualité, ainsi que de la pédophilie (avec les « boy et girl lover ») un choix de vie légal.
    Il est donc temps que tous les croyants du monde s’unissent pour défendre les principes de leurs religions afin d’éviter l’apocalypse de la foi. Le Pape vient de donner le ton de cette lutte. A nous de lui emboîter le pas.
Le sociologue rebelle 
mactko@yahoo.fr

SAUVEGARDE DE BIODIVERSITE DANS LA REGION DE KOLDA

 La communication de développement initiée par l'ARD/K est en phase d'éxecution en partenariat avec les localiers en services dans le Fouladou. Ici, il s'agira de la conservation de la biodiversité selon cet article publié par la rédaction du site d'information en ligne établi dan la commune de Kolda.

(koldanews): Consciente de la perte importante de biodiversité occasionnée par les feux de brousse récurrents, l’exploitation abusive de la forêt, les pratiques agricoles néfastes entre autres,  l’Agence Régionale de Développement apporte sa réponse. En partenariat avec les correspondants régionaux de presse et les radios locales,  un plan d’action est en cours. Objectif : sensibiliser davantage les élus et les populations en vue de créer les conditions d’un développement durable dans les collectivités locales de la région, classées parmi les plus pauvres du pays.
La région de Kolda, malgré les ressources naturelles importantes dont elle regorge, peine à prendre son envol économique. Le niveau de vie des populations est loin d’être des meilleures. La récente Enquête Démographique et de Santé signale un taux de pauvreté de plus de 73% chez les fouladounabés. En effet, la forêt, une des ressources les plus importantes de la région,  est en proie à un pillage organisé dans sa partie septentrionale, dans le département de Médina Yoro Foula,  le long de la frontière avec la Gambie voisine. Une situation qui oblige par moment le service des Eaux et Forêts à prendre le bâton pour mettre les brigands hors d’état de nuire. A cela s’ajoutent les feux de brousse récurrents même si des avancées significatives ont été notées grâce à la mise en place des comités villageois de lutte. Dans la même veine, les forêts du sud souffrent également de  l’action de l’homme à travers la prolifération des « Sinthiangs et Sarés » parfois implantés au cœur des étendues boisées. Certaines pratiques agricoles caractérisées par des techniques de brulis et de mauvaise utilisation des pesticides, ne militent pas aussi en faveur de la conservation de la biodiversité.
Toutes choses qui risquent de transformer les zones forestières  en  désert. Consciente de la menace et de ses conséquences dans la vie des populations, l’Agence Régionale de Développement de Kolda apporte sa pédale douce pour mener la région de Kolda vers le développement durable, en acceptant de porter le combat  pour la préservation de la biodiversité en collaboration avec les autres acteurs et les partenaires au développement. Ainsi, en partenariat avec la presse locale, des activités de sensibilisation sont en train d’être menées à la base à travers des reportages, des débats, des émissions radio en synchronisation entre autres, pour une prise de conscience en vue de parvenir à un changement de comportement. Pour ce qui de la conservation de la forêt,  il s’agit concrètement de faire comprendre aux populations riveraines que la ressource est d’abord leur patrimoine et qu’il urge de la protéger et de l’exploiter de manière durable pour qu’elle puisse profiter à la postérité. Mais aussi, faire un plaidoyer fort à l’endroit des élus pour qu’ils tiennent compte des questions de biodiversité dans la planification du développement des collectivités locales notamment dans ses dimensions : « changement climatique, genre et réduction de la pauvreté ».
Dans ce sillage,  l’appropriation du code forestier et des textes de lois relatifs à la création de villages  s’imposent de nos jours pour préserver les ressources forestières. Ces documents sont pour l’essentiel ignorés par les populations du Fouladou. La visite de terrain effectuée à Pata et ses enivrions dans le département de Médina Yoro Foula renseigne à suffisance sur l’ignorance de ces textes.

jeudi 24 janvier 2013

GREENPEACE DECERNE A MACKY SALL SON PREMIER LORIER


Le président macky SALL vient d'être primer par l'organisation non gouvernementale (ONG) GREENPEACE. Selon l'agence de presse sénégalaise (APS), le prix récompense ses efforts pour la sauvegarde et le maintien des ressources halieutique de Sénégal.
  
Le prix de l'''Excellence in National Stewardship of the Ocean'' vient d'être décerné au président sénégalais Macky Sall pour sa politique de protection des pêcheries de son pays, a appris l'APS jeudi de Greenpeace, qui invite le lauréat à porter le combat de la promotion des réserves marines en Afrique.
''Greenpeace présente toutes ses félicitations au président Macky Sall qui vient de remporter le prix +Excellence in National Stewardship of the Ocean+ de la sixième édition des Peter Benchley Ocean Awards'', rapporte un communiqué de la branche africaine de cette organisation non gouvernementale (ONG) de protection de l'environnement.

Greenpeace Afrique ''encourage'' le président Sall ''et l'invite à porter le combat de la promotion des réserves marines et de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources halieutiques au plan régional''.

''Ce prix est attribué chaque année au représentant d'une nation dont les politiques contribuent à la protection et la restauration des océans, au profit des communautés qui en dépendent'', explique l'ONG.

Elle affirme que ''depuis son arrivée à la tête du Sénégal, le président Macky Sall a posé des actes forts et courageux qui vont dans le sens de la préservation des pêcheries du pays''.

''Ce prix est une reconnaissance de son engagement politique'', a déclaré Micheal Obrien Onyeka, Directeur exécutif de Greenpeace Afrique, cité dans le communiqué.

Arrivé au pouvoir en mars 2012, le président Sall a annulé en avril 29 autorisations de pêche octroyées par le précédent régime à des chalutiers étrangers. Ces derniers ''pillaient les ressources marines et mettaient en danger les moyens de subsistance des communautés de pêcheurs artisans'', déclare Greenpeace Afrique.

Sur le site des Peter Benchley Ocean Awards, reçu à l'APS, le président sénégalais est à la tête d'une dizaine de personnes et d'institutions distinguées cette année pour leurs actions en faveur de la protection des mers. Sur la liste figure aussi le congressiste américain Ed Markey, qui remporte le prix ''Excellence in Policy''.

''Parmi les premiers actes posés après son élection en 2012, le président Sall avait annulé toutes les autorisations de pêche exploitées par des étrangers sur la zone économique exclusive de son pays. Quelques mois après sa décision, des milliers de pêcheurs locaux voyaient leurs prises augmenter nettement [...]'', lit-on sur le même site.

''Le président Sall s'emploie maintenant à garantir dans son pays une pêche durable et libre de toute exploitation étrangère, en instaurant une gestion exemplaire de la ressource en Afrique de l'Ouest comme dans le reste du monde'', ajoute-t-il.

Selon Greenpeace Afrique, le chef de l'Etat sénégalais est aussi distingué pour ''sa décision de fermer les eaux sous juridiction sénégalaise aux chalutiers pélagiques pour une durée d'au moins une année''.

L'ONG déclare avoir ''proposé la candidature du président Macky Sall au comité de sélection'' des personnes et organisations qui devaient être distinguées pour l'édition 2013 des Peter Benchley Ocean Awards.

L'écrivain Peter Bradford Benchley (1940-2006), parrain des Ocean Awards, est devenu célèbre avec son roman ''Les Dents de la mer'' écrit en 1974 et adapté à l'écran par Steven Spielberg en 1975, explique l'encyclopédie en ligne Wikipedia.

''Fasciné par les mystères de la mer, Peter Benchley rédigea beaucoup d'histoires ayant pour cadre le monde maritime'', ajoute-t-elle.

mercredi 23 janvier 2013

CONSEIL MUNICIPAL DE KOLDA



Le conseil municipal de Kolda aborde la question de l’assainissement lors de sa session 2013. La commune est confronté à un problème d’assainissement réel.   
(koldanews) Conformément au code des collectivités locales, le conseil municipal de Kolda a démarré ce vendredi 18 janvier les débats d’orientation pour le compte de son budget 2013. A l’occasion, la mauvaise gestion des ordures qui plonge la ville dans une insalubrité permanente a été décriée par les conseillers. Ces derniers exigent également que les espaces nouvellement lotis dans les quartiers périphériques soient distribués aux ayant-droits.
Les conseillers municipaux de Kolda ne veulent plus d’une ville« sale et nauséabonde par endroits, avec des dépotoirs d’ordures partout ». Les élus l’ont fait savoir lors des débats d’orientation qui ont eu lieu ce vendredi. Ainsi, ils invitent l’édile de la ville à prendre à bras le corps cette question pour rendre « belle et attrayante » la  capitale du Fouladou.  Cette doléance des populations n’est pas tombée dans l’oreille de sourd. L’adjoint au maire reconnait que l’assainissement reste un casse-tête pour l’actuelle équipe. Toutefois, il promet des améliorations dans la gestion des ordures. A en croire Barou Baldé, dans le cadre du GIC,  un dépotoir d’ordures a été trouvé au niveau de  la localité de Saré Koldiang  sur l’axe Kolda-Pata. Il urge maintenant de réfléchir sur un plan de ramassage et de trouver les moyens de transport avec l’appui des services techniques et des partenaires pour rendre propre la ville de Koli Dado.

Autre question non moins importante soulevée par les conseillers, c’est celle relative à la distribution des parcelles  notamment dans les quartiers périphériques. En effet, depuis 2002, la municipalité a décaissé des sommes importantes pour procéder à des lotissements sans pour autant faire d’attributions. Ce qui met les populations de ces nouveaux quartiers « sans eau, ni électricité » dans une situation inconfortable. Ainsi, les conseillers demandent au maire de tout mettre en œuvre pour que « ces parcelles soient distribuées aux ayant-droits cette année ». Dans la même, des conseillers soutiennent que ces nouvelles attributions pourraient permettre à la mairie de renflouer ses caisses à hauteur de « 400 millions ». Une manne financière qui allait aider la municipalité à faire face aux dépenses d’investissement.

A signaler que ce vote de budget 2013 démarre sous de bons auspices,  dans une atmosphère bonne enfant, loin des crocs en jambes  et autres peaux de bananes  que les libéraux  (pro et anti Bécaye) se sont jetées l’année dernière. Ce qui fait dire à certains observateurs du champ politique local : « à quelque chose malheur est bon ». Selon ces derniers, la perte du pouvoir a permis à ces libéraux qui se regardaient en chiens de faïence hier,  de mettre beaucoup d’eau dans leur venin.

samedi 19 janvier 2013

L'AUDACE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT ET DES INOVATIONS FUTURISTES POUR LE SENEGAL ET L'AFRIQUE.


Pierre Goudiaby Atépa propose le service militaire et civique obligatoire dans l’ouvrage qu'il vient de publier ce samedi au grand théâtre. 
D'autres propositions sont à découvrir dans le livre que j'ai eu l'insigne honneur de partager avec lui à la cérémonie. Je vous encourage à le lire. Il est très bien écrit et les expressions sont clairement accessibles.
  

(APS) -L’architecte-ingénieur sénégalais Pierre Goudiaby Atépa propose, dans un livre intitulé ‘’Oser douze propositions pour un Sénégal émergent‘’ dans lequel il s’entretient avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo, l'institutionnalisation du service militaire et civique obligatoire pour développer le Sénégal.
‘’Dans beaucoup de pays industrialisés, le service militaire est obligatoire et cela n’a aucune incidence négative sur le niveau d’instruction de la jeunesse’’, affirme M. Goudiaby à la page 96 de l’ouvrage dont la cérémonie de dédicace a eu lieu samedi au Grand Théâtre national, à Dakar.

Selon lui, ‘’la durée du service militaire obligatoire est considérée comme étant généralement plus propice à l’éclosion de talents cachés’’.

‘’Le service militaire obligatoire, dit Pierre Goudiaby, doit en effet accompagner les efforts du gouvernement dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de la formation. Un jeune est toujours un réservoir de forces ou de potentialités : tout dépend de son environnement et de l’éducation reçue.’’

Il estime que ‘’des milliers d’élèves n’hésiteraient pas à s’engager dans l’armée qui leur dispense un enseignement général ou scientifique’’.

‘’Je propose le service militaire pour faire de la discipline un credo et je souhaite que l’Assemblée nationale débatte sur la question en examinant les formes de ce service civique’’, déclare-t-il.

Dans le livre, Pierre Goudiaby Atépa invite également les autorités à oser tenir des états généraux de l’éducation en mettant l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Selon lui, on ne peut pas injecter 40% du budget national dans l’éducation sans qu’il n’y ait de résultats.

‘’On ne peut plus enseigner comme on le faisait il y a de cela 60 ans, il faut oser faire table rase de ce qui s’est passé pour une nouvelle éducation’’, a -t-il indiqué.

Ce livre de 200 pages, édité par l’Harmattan-Sénégal, a été ‘’conçu en 14 mois [...] et est composé d’une série d’entretiens faits avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo’’, a souligné l’éditeur Abdoulaye Diallo.

L’architecte-inégnieur y invite les autorités sénégalaises à faire preuve d’audace sur ses 12 propositions, dans lesquelles il appelle à ‘’oser l’avenir autrement, oser entreprendre avec audace, oser une discrimination économique positive, oser des états généraux de l’éducation et la révolution’’.

Il exhorte aussi à ‘’oser l’anglais comme deuxième langue officielle, oser le service militaire et civique obligatoire, oser une urbanisation nouvelle, oser la bonne gouvernance, oser l’agriculture autrement, oser ensemble avec la diaspora, oser l’énergie solaire, oser un nouveau pacte social’’.

Plusieurs personnalités sénégalaises et de la sous-région ont pris part à la cérémonie de dédicace et de lancement du livre. Etaient aussi présents des élèves venus des lycées de Dakar.

Parlant de Pierre Goudiaby, le journaliste Honoré de Sumo déclare dans le livre : ‘’L’ordre, la discipline, le patriotisme, le civisme sont des valeurs auxquelles vous êtes attaché et qui font partie des conditions d’émergence.’’

vendredi 18 janvier 2013

OU EST PASSE LATIF COULIBALY


Méconnaissance des lois et règlements : Macky « recycle » ses anciens ministres et
viole la loi du 15 juillet 1978. Cela relève d'une mauvaise gouvernance notoire.
(seneweb): Aly Cotto Ndiaye, Abou Lô, Ibrahima Sall et Mata Sy Diallo : ces ministres ont quitté le gouvernement au soir du remaniement du 29 octobre 2012. Seulement, ils n’ont pas perdu du temps pour se trouver un nouvel employeur, le même Macky Sall, qui les a nommés à des postes de direction. Lesquelles nominations ont fait « ressurgir la loi interdisant à tout ministre limogé d’occuper un poste public dans les six mois qui suivent son limogeage ». La mise en garde est de nos confrères du Quotidien.

Dans leur édition du jour, ils rappellent les dispositions de la loi 78-45 du 15 juillet 1978 selon laquelle « aucun ancien ministre ou secrétaire d’Etat ne peut exercer des fonctions de chef d’entreprise, de président de conseil d’administration, d’administrateur délégué, de directeur général, directeur adjoint ou gérant (…) dans des établissements publics ou les entreprises placées sous le contrôle de l’Etat (…) ».

Au lendemain du remaniement du 29 octobre, l’ancien ministre de la Jeunesse, Ali Cotto Ndiaye est nommé président du Fonds de développement du service universel des télécommunications. Alors que ‘l’Allemand’ du gouvernement, Abou Lô, ex-ministre de la Communication, hérite de la direction de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Ibrahima Sall, ministre de l’Education, nommé directeur général de la Sicap, et Mata Sy Diallo, Pca de la Société nationale de recouvrement.

Dès lors on peut se demander comment toutes ces nominations ont pu passer presque… inaperçues ? S’agit-il d’une simple méconnaissance des règles de fonctionnement de l’Etat, ou d’une violation par Macky Sall des lois et règlements en vigueur dans le pays? Surtout, ne voyez dans ces nominations aucune violation du serment prêté par le successeur d’Abdoulaye Wade à la présidence...

COLLCETE DE SEMENCES





APS) - La collecte totale de quantité d’arachides prévue pour la reconstruction du capital semencier pourrait atteindre les 75.000 tonnes en 2013, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Abdoulaye Baldé, dont les propos sont rapportés par le communiqué du Conseil des ministres tenu jeudi à Dakar.
‘’Le ministre (de l’Agriculture et de l’Équipement rural) a indiqué qu’une collecte totale de 75.000 tonnes pourrait être réalisée, sur une prévision de départ de 50.000 tonnes, concernant la reconstitution du capital semencier’’, indique le texte dont copie est transmise à l’APS.

Faisant le point de la campagne agricole en cours, M. Baldé s’est félicité de la bonne commercialisation des récoltes arachidières. ‘’Le ministre de l’Agriculture a salué un bon déroulement de la campagne arachidière (…), en révélant que certains producteurs ont pu vendre le kilogramme d’arachides récoltées à 250 francs CFA, alors que le prix officiel est fixé à 190 FCFA’’, ajoute le communiqué.

jeudi 17 janvier 2013

IL ETAIT UNE FOIS LE LAMB/KO

 Ce texte que je vous présente a valu au Lycée Alpha Molo Baldé le second prix du concours organisé par la CONFEMEN en 2008. En le lisant vous remarquerez surement les "dix mots" dont il était question.
Prénom:Ibrahima Diouma
Nom: Ba
Classe:TL2A
Etablissement:Lycée Alpha Molo Baldé
CONCOURS: CONFEMEN 2008: Les dix mots de la Francophonie.
Il était dix neuf heures quand nous avions atteint les rives du fleuve Casamance à hauteur de Tobor. Quand nous avions gagné la première passerelle  Tobor et peu avant la seconde, Emile Badiane , nous apercevions déjà les cimes des arbres et des habitations de Ziguinchor .
Une heure après nous avions été accueillie à l’Alliance Franco-sénégalaise. De là j’ai rencontré mon ami Tidjane . Il est originaire de Marsassoum et est étudiant au Centre Universitaire Régionale de Ziguinchor. Son rayonnant visage cache un vrai talent littéraire.
Mon ami et moi avions eu une longue palabre. Pour mieux se connaître, nous nous étions réfugiés sous un arbre dont les environs étaient ornés de coquillages et de fleurs qui annonçaient la naissance du printemps. A l’heure du repas, nous nous étions attablés avec d’autres camarades. Cette affinité peu ordinaire traduit l’enthousiasme de notre rencontre dans ce champ culturel immense qui est l’Alliance, la référence de Boucotte.
Après avoir passé des heures délicieuses, mon ami et moi devions nous séparer le temps d’aller d’ormir car nous n’étions pas logés dans le même site.
Au lendemain matin, toutes les délégations se retrouvèrent au même lieu. Avant la huitième heure, les gens avaient déjà savouré le petit déjeuner servi sur de tables jumelles dans toute la cour. Tout juste après les uns et les autres ont jeté un coup d’oeil rapide sur leurs productions ce qui présageait ainsi un rude concours littéraire.
La VI caravane de la francophonie 2007 pouvait bien commencer.
Immédiatement après la cérémonie d’ouverture , les élèves des académies de Kolda et de Ziguinchor montrèrent leurs talents.
Pour la dernière prestation,on appela Tidiane et moi-même pour présenter un Conte que j’ai répété dont il fut co-auteur , à la surprise générale.
A la fin de notre collaboration, un membre du jury s’interrogea: Qu’est-ce qui a poussé à présenter un conte à deux ?  Tidjane me dit c’est à toi de répondre au jury. J’y suis parvenu.
Le jour des délibérations les élèves étaient moins bavards en attendant les résultats. Mon ami et moi étions restés unis pendant l’attente. Ayant joué ensemble, le premier prix nous revenut de droit et avec toute la joie du monde. Un prix pour deux intellectuels,deux complices,deux amis, le partage fut festif et jubilatoire.
L’annonce du retour avait été un moment d’émotions. Le séjour dans la capitale de la Casamance naturelle restera à jamais gravé dans l’histoire de la célébration de la francophonie. Comme des oiseaux apprivoisés dans un lieu pittoresque, Tidjane et moi sommes même tentés de voir cette belle rencontre comme un rhizome qui fera fleurir notre amitié joviale et inoubliable partout où nous serons.

ZLATAN CHANGE DE FUSIL DE MARQUE



(chronofoot): L'attaquant du Paris Saint-Germain ne portera plus le numéro 18 en championnat. En changeant, il réalise un rêve de gosse... 

C'est le nouveau caprice cédé à Zlatan Ibrahimovic. Le meilleur buteur de Ligue 1 ne s'affichera plus sur les pelouses de l'Hexagone avec son maillot floqué du numéro 18. Le buteur suédois a décidé de changer pour quelque chose qu'il juge plus conforme à son statut: le numéro 10. Propriété de Nenê jusqu'alors, ce numéro de maillot mythique qui a vu les meilleurs joueurs de l'histoire du ballon rond le sublimer à travers les âges et la planète, va donc connaitre un nouveau propriétaire en la personne de Zlatan Ibrahimovic.
Pourquoi Zlatan Ibrahimovic n'a jamais porté le numéro 10 ? 
En récupérant le fameux sésame, Zlatan réalise un rêve de gosse. Dans chaque club dans lequel il a évolué, le 10 n'a jamais pu être sa propriété. Que ce soit à l'Ajax avec Sneijder, à la Juventus avec Del Piero, à l'Inter avec Adriano, au FC Barcelone avec Messi ou encore au Milan AC avec Seedorf, à chaque fois le 10 était porté par un ancien. Seule la sélection suédois a laissé le 10 à Ibra. En arrivant au PSG, il a été question que Nenê laisse le 10 à Zlatan, en vain.
Le Brésilien parti, Zlatan a désormais le champ libre pour récupérer son précieux. Adieu donc le 18 et bienvenu au 10. Mais cela sera valable uniquement pour la Ligue 1. Si la LFP autorise le changement de numéro en cours de saison (Nenê en avait profité pour récupérer le 10 de Sessègnon, tiens), en revanche l'UEFA ne le permet pas. Donc, Ibra sera 10 en France, mais 18 sur le Vieux-Continent.
Business, business
Mais au-delà de la simple volonté du joueur de porter un numéro mythique et de réaliser un fantasme, il y a derrière ce changement, une stratégie commerciale évidente. Assumée ou non. La vente des maillots fait partie intégrante d'un budget d'un club. Quand on se souvient de la présentation en grandes pompes du Suédois en juillet dernier, nul doute que la perspective de vendre de nouveaux items ravira le comptable du club. Pas sûr que les supporteurs qui ont fait l'acquisition d'un maillot à 85 euros il y a 6 mois, soient du même avis. Contactée par la rédaction, la boutique officielle du club admet que des "consignes" sont données par le club sans pour autant préciser ce  que le PSG fera pour ces supporteurs au numéro 18.

lundi 14 janvier 2013

LA DÉFECTION DES JEUNES DU M23 SE POLITISE


La bataille au sein du M23 se politise. Les responsables du mouvement et les jeunes se renvoient la balle dans son implosion et accusent les hommes politiques.

                                        
(seneweb): Né de la volonté spontanée du peuple à préserver ce qu’il restait des acquis démocratiques, le Mouvement du 23 juin, autrement appelé Mouvement des forces vives de la Nation (M 23) n’a pas résisté à sa propre victoire. Seize mois après « son triomphe », l’unité l’a lâché. 

La fracture est devenue abîme entre les jeunes du M 23, regroupés au sein de la Commission orientations et stratégies (COS), et les « leaders » dudit Mouvement. Refusant toute subordination, les premiers ont saisi l’occasion de l’assemblée générale du M23 tenue ce samedi, pour réitérer leur refus d’homologuer le changement statutaire qui devait muer le Mouvement du 23 juin – populaire spontané – en une (simple) « Association ». Sous la houlette d’Abdourahmane Sow, les jeunes de la COS ont battu en brèche les arguments des tenants de la thèse de la « métamorphose ». Et, pour contrer la marche de cette mutation, l’idée semble réaliste. « Nous ne voulons pas que cette association à naître soit une obligée du régime qui pourrait lui octroyer quelque avantage sous forme de subventions », explique Abdourahmane Sow, joint au téléphone par L’Office. Ainsi, pour les défenseurs de la mouture « classique » du M 23, le moment est toujours à la vigilance et à la défense des intérêts du peuple. « Nous (…) estimons que cette dernière (la Commission orientations et stratégies, Ndlr), demeure la seule force populaire, apolitique, non partisane, (…) capable de réunir les populations dans un rôle de veille, d’alerte et de lutte pour la défense des intérêts de la nation », signent les membres du COS dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Selon la même source, les jeunes du M 23 partent du constat selon lequel « les motifs de la naissance du combat du M23 tels que, la lutte contre la corruption, le népotisme, le clientélisme, la gabegie, l’impunité, l’assujettissement du peuple, entre autres sujets », pour refuser tout alignement, toute dépendance à un quelconque organisme. Et, dans la perspective de leur combat qu’ils comptent mener « par principe », ces jeunes continuent de regretter le traitement « discriminatoire et sélectif dans la démarche du pouvoir concernant les audits et les dossiers à traiter (l’ANOCI, le monument de la renaissance, l’Autoroute à Péage, l’AIDB, certaines recommandations indispensables des Assises nationales, les contrats miniers, le foncier…), le non-respect de certaines promesses électorales ». Suffisant pour que le Palais programme la mort du M 23 ?

« La voix du Palais »

L’assemblée générale de ce samedi sera une date repère dans la vie du M 23. Outre leur amendement visant les articles 1er et 22 (transformation en Association et dissolution du M 23) des statuts de l’Association finalement mise en place, les jeunes de la COS avaient sans doute en tête, cette « confidence maladroite » d’une langue bien pendue de la cellule communication de la Présidence. « Le Palais veut tuer le Mouvement du M 23, seule force de veille ». À entendre Abdourahmane Sow, cette furtive émane d’un jeune membre de la Cellule de communication de la Présidence qui siège actuellement au M 23. Mais, s’il en est une, cette menace n’a pas encore une force dissuasive. Au contraire, soupçonnant Alioune Tine, (coordonnateur du M 23) de vouloir « amalgamer », jusqu’à dire que les « jeunes (du M 23) sont manipulés », Abdourahmane Sow, tranche net : « Nous ne sommes à la solde de personne. Au contraire, toute personne, membre de la Commission qui veut un poste ou un avantage, devra le négocier au sein de sa formation politique et non au sein du M 23 ». L’idée est surtout de demeurer libres et garder cette posture autonome qui permet à la COS de lutter pour « le respect des promesses électorales telles que la réduction des pouvoirs du Président de la République, la réelle séparation des pouvoirs, l’éradication d’une justice sélective, la révision de la Constitution, la réduction des prix des denrées de premières nécessités et la résolution définitive (des crises) scolaire et casamançaise entre autres ».  En attendant une grande mobilisation incluant tous les défenseurs des aspirations populaires, la COS persiste et signe : « Dans le souci de préserver ses acquis et de continuer sa mission de veille, d’alerte (…), le M23 doit être totalement indépendant (…). C’est forts de tout cela, que les jeunes préconisent (…) le maintien de la structure dans sa forme actuelle ».

samedi 12 janvier 2013

LE MOUVEMENT DU 23 JUIN VOL EN ECLATS




Depuis l'élection du président  Macky SALL à la magistrature suprême, le M23 était invisible sur la scène publique. Certains observateurs avaient assimilés ce mutisme à un état de grâce pour le nouveau régime. Mais les jeunes de ce mouvement de lutte pour le respect de la constitution et des valeurs de la république ainsi que de ses institutions ne le voient pas comme tel.

(seneweb):Les démons de la division ont gagné le mouvement du 23 juin 2011. L’assemblée générale qui est convoquée aujourd'hui, s’est même tenue à l’aide des éléments de la police à l’hôtel « Le Ndiambour » à Dakar. La bande à Abdourahmane Sow, le président de la « Commission stratégies et orientations des jeunes du M23», a tenu à se présenter pour jouer les troubles-fêtes. Ces jeunes ont vivement dénoncé le comportement des leaders qui ne posent que des actes visant à « être servis par le pouvoir ». Ils disent ne « plus reconnaître » ce mouvement pour lequel ils se sont battus. Après des affrontements avec la branche favorable aux dirigeants du mouvement, les camarades de Abdourahmane Sow ont annoncé dans le foulée, la mise sur pied d’un « M23 parallèle ». Ils ne vont plus suivre ces dirigeants qui ne font que « lorgner des postes » du côté du pouvoir au point de dévier de la ligne de l’organisation populaire qui se veut un « mouvement de veille et d’alerte sur les abus de pouvoir ». A noter que l’assemblée générale a décidé de donner un statut au mouvement du M23 qui deviendra prochainement « Le Mouvement National des Forces vives du 23 juin ».

(APS): Ils se, (...)sont dotés de statuts et règlements juridiques leur donnant le caractère d'une association et ont déclaré qu'ils procéderont prochainement à l'élection d'un nouveau coordonnateur, en remplacement d'Alioune Tine.
Né de la protestation populaire du 23 juin 2011 contre un projet de loi jugé "non-constitutionnel", le M23 était le cheval de bataille qui a évincé le président sortant Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007. Le mouvement regroupe des personnalités politiques du pouvoir comme de l'opposition, des personnalités indépendantes et des militants des organisations de la société civile. 
Il est dirigé depuis sa création par M. Tine, le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), une ONG basée à Dakar.
La date de l'élection du futur coordonnateur n'est pas encore annoncée.
En vertu des statuts et règlements dont ils se sont dotés samedi, (...) leur nouvel refuse devient l'association du Mouvement du 23-Juin'' ou l'''association du M23''. 

Article modifié.


L'ETAT NOUS DOIT DES EXPLICATION C'EST PRIMORDIAL

Alors que des rumeurs fusent de partout sur la participation de notre armée nationale au front du nord Mali, l'Etat du Sénégal n'a même pas daigné sortir une déclaration officielle sur la question. Au stade où nous sommes, il est primordial que les sénégalais sachent ce qu'il en est; tant et si bien que cette crise les intéresse bien plus que les Français du fait de la porosité des frontières et de notre participation à une guerre comme celle là.

(seneweb): Selon la radio RFI, Les troupes du Nigeria, du Sénégal et de la France sont engagées aux côtés de l’armée malienne à Sévaré, dans le centre du Mali, selon le chef des opérations militaires à l’état-major des armées, le colonel Oumar Dao. « Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation » a-t-il déclaré.
« Le Sénégal n’a pas de troupes engagées au Mali contre les islamistes », précise pour sa part l’armèe sénégalaise par la voix d’un responsable sous couvert de l’anonymat.
DakarActu affirme de son coté que des avions hercules de l’armée française au nombre de sept, ont atterri hier à Dakar pour transporter les troupes sur le théâtre des opérations.
Pour rappel, Les évènements se précipitent au Mali ces dernières heures. Jeudi, les islamistes qui occupent depuis plusieurs mois le nord du pays se sont emparés de la ville de Konna à 60 kilomètres de Mopti. L’armée malienne s’est retirée plus au sud à Sévaré où des renforts militaires sont arrivés. Ce vendredi, le président français François Hollande s’est déclaré prêt à répondre à l’appel de Dioncounda Traoré. Il s’agit d’aider militairement le Mali dans le cadre des résolutions des Nations unies. Le président de la transition doit s’exprimer ce soir à la télévision malienne.

vendredi 11 janvier 2013

ON SE MOQUE DE QUI DANS CE PAYS?




Le professeur Iba Der THIAM a fait des révélations peu anodines sur les anciens dignitaires des régimes précédents dans notre pays. Paroles gravissimes si l'on prend en compte son expérience et son parcours dans les couloirs de la république depuis Senghor et son aura auprès des intellectuels de tout bord. L'ancien coordinateur de la CAP 21 et député de la dernière législature ouvre un débat qui mérite réflexion dans un pays si pauvre que le Sénégal. 

Celui qui aime (aimait ?) se faire appeler le " député du peuple " a fait une révélation dont on se demande s'il en a mesuré la véritable portée et les implications. Dans une interview accordée à nos confrères de L'Observateur, celui qui est redevenu député par la grâce de Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a démissionné de sa station parlementaire, avance que " si on passait en revue les biens de tous les leaders politiques, syndicaux, administratifs qui ont exercé des responsabilités, de l'indépendance à nos jours, vous verrez que plus de 95% des personnes contrôlées n'ont pas acquis leurs biens dans la légalité ". Qu'est-ce à dire ? La responsabilité, politique, syndicale, administrative, équivaudrait-elle à une responsabilité de... voler ? Iba Der Thiam répondait à une question sur la traque aux biens mal acquis.
Le député met au défi quiconque de prouver le contraire et demande même, pour apporter la preuve de ses allégations, qu'un jury d'honneur, composé des membres du Synpics et d'associations des droits de l'homme, soit mis en place. Iba Der, qui n'a eu de cesse de demander l'audit de tous ceux qui ont eu à gérer de 2000 à 2012 (suivez son regard !), se situe certainement dans le groupe vertueux des 5% restant. On n'en doute pas un seul instant !

LICENCIEMENT ABUSIF DE JOURNALISTES A LA 2STV


Alors qu'il se défend d'avoir des problèmes de finances pour justifier le licenciement de certains journalistes à la chaîne privée, le patron de la boîte a lancé en même temps une seconde télévision. Cette dernière a été lancée lors du dernier Magal de Touba. Cela pousse l'opinion a douté de la bonne fois du patron du groupe Origines SA. C'est pourquoi le sympics va porter le combat des confrères limogés selon le site seneweb.

Les journalistes de la 2STv, limogés par El Hadj Ndiaye ont reçu l’aide du syndicat national des professionnels de l'information et de la communication au Sénégal (Synpics). En effet, cette structure a décidé de porter le combat de Moda Gaye, Moustapha Ndoye, Oumy Ndoye et d’autres techniciens limogés arbitrairement par le patron de la 2 STv. Pour cela, le Synpics va porter plainte contre ce dernier pour permettre aux journalistes de recouvrer leurs droits.

L'INSULTE AUX JOURNALISTES SENEGALAIS



Alors que le métier de journaliste est une valeur universelle partagée partout, les protocoles de complaisance rabattent l'image du journaliste local en faveur de l'étranger. La rupture  commence par chacun des faucons du régime des bons gouvernants.

Les journalistes sénégalais présents hier jeudi à la rencontre entre le président de la République Macky Sall et le premier Ministre turc Erdogan ont été humiliés devant leurs confrères turcs. En effet, ceux d’entre eux qui s’étaient habillés en jeans ont tout bonnement été interdits d’accès à la résidence. Ce qui a toutefois irrité la presse sénégalaise, c’est qu’on n’a pas hésité à ouvrir grandement les portes du Palais aux confrères turcs qui se sont pointés en jeans. C’est donc après constatation de cet impair, regrettent nos confrères de « L’As » qui ont pris part à l’évènement, que les responsables chargés de la sécurité de la Présidence de la République ont tenté de rectifier le tir en rappelant les journalistes sénégalais. Pour dire que nos autorités ne se sont toujours pas départies de leur complexe face aux étrangers.


 Avec seneweb. 

ENVIRONNEMENT

Un sénégalais à la tête du réseau africain des écovillages. Il s'agit d'un élu local présenté ici par une dépêche de l'agence de presse sénégalaise (APS). 

 Dr Ousmane Aly Pame, maire de la commune de Guédé-Chantier (Nord), vient d'être élu président du Réseau panafricain des écovillages, une structure portée sur les fonts baptismaux en décembre dernier à Sekem (Egypte), a appris l'APS jeudi de l'élu local sénégalais. Le Réseau panafricain des écovillages a été créé à l'occasion d'une assemblée générale des acteurs des écovillages d'Afrique, d'Europe et du Moyen-Orient, du 15 au 19 décembre dernier, dans cette ville égyptienne, selon le maire de Guédé-Chantier, une commune située dans la région de Saint-Louis. Le Sénégal a été choisi aussi pour abriter le siège dudit réseau, annonce-t-il, indiquant qu'environ 60 délégués venus de toutes les régions d'Afrique ont pris part aux assises de Sekem. Le Réseau panafricain des écovillages est membre du Réseau mondial des écovillages, qui revendique 14.000 villages membres répartis entre l'Afrique, l'Europe et le Moyen-Orient. Dr Pame, enseignant au département d'anglais de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), dit avoir représenté le Sénégal aux assises de Sekem, en compagnie de deux autres élus locaux.

jeudi 10 janvier 2013

VOL DE BETAIL DANS LE DEPARTEMENT DE KOLDA

Le vol de bétail est un casse tête des populations de la régions de Kolda. Notamment celles des zones frontalières. Dans cette article, Koldanews évoque la lutte contre ce fléau transnational.



Coumbacara  chef lieu de communauté rural  dans l’arrondissement de Mampatim, département de Kolda, a accueillie une journée de plaidoyer pour freiner le vol de bétail  et une gestion pacifique des conflits sous l'égide de l'Ong 7a avec l'appui de l'usaid.
C’est en tout 59 chefs de village qui ont été regroupé par l’ONG7a pour un plaidoyer contre le vol de bétail et une gestion pacifique des conflits. Cela après une étude d’indentification des sources de conflits dans la communauté rural avec le financement de l’usaid .Pour cette journée de plaidoyer les chefs de villages, les responsables des groupements de femmes ont pu être capacité sur les méthodes de gestion non violente des conflits. Le facilitateur Samba Diamanka a ainsi revisité les mécanismes traditionnels  jadis efficace dans la prévention et gestion des conflits. Le dialogue franc sincères avec des sages autorités et justes  régler tout les différends jadis dans toutes les contrées du Fouladou. Des valeurs aujourd’hui de plus en plus bousculé par certaines pratiques. Plusieurs participants se sont exprimés sur les mécanismes traditionnels ou l’arbre à palabre permettait de gérer tout les sujets.
Dans ces zones à la frontière Bissao Guinénne le bétail source de richesse principale est souvent volé par des bandes organisées en direction de Bissao. L’Ong 7A qui a fait beaucoup d’investissement dans le domaine agricole, la capacitation des femmes pour l’émergence d’un leadership  indispensable au développement.


LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ A TAMBA KOLDA ET KEDOUGOU


La lutte contre la pauvreté dans les régions Sud et Est du Sénégal est engagée par l'ONG la Lumière. Les femmes sont vecteurs de développement dans ces zones démunies et n'attendent rien pour contribuer au bien des leurs.


(APS)Plus de 52.000 femmes regroupées en groupes d’épargne pour le changement (EPC) répartis entre les régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda, ont mobilisé plus de 300 millions de francs CFA, dont 60% ont servi à de petits prêts, a révélé jeudi, le secrétaire exécutif de l’ONG ‘’La Lumière’’.

L’ONG ‘’La Lumière’’, appuyée par Oxfam America, compte engager dans ces régions ‘’réputées les plus pauvres du Sénégal’’, la deuxième étape de ce programme de réduction de la pauvreté en milieu rural, laquelle portera sur l’entrepreunariat féminin, notamment dans le secteur de l’agriculture et sa composante élevage et le leadership, a indiqué Ibrahima Sory Diallo.

Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture, à Tambacounda, d’un atelier de formation au profit de 26 animateurs, devant mettre en œuvre la deuxième phase du programme EPC. Dotés de moyens adéquats, ces facilitateurs sont formés à installer le programme dans les villages et à encadrer la création des groupes EPC.

La première étape de l’EPC avait démarré en 2006 et concerne aujourd’hui plus de 52.000 femmes réparties entre les régions de Kolda, Kédougou et Tambacounda.

L’EPC consiste à renforcer des femmes rurales, en les aidant à s’organiser en groupes de 20 à 25 personnes à épargner et s’octroyer des prêts avec intérêt à partir de leur propre épargne, pour le développement d’activités économiques principalement à travers le système de la tontine.

En plus de faciliter l’accès à des moyens financiers adaptés aux communautés rurales qui en sont exclues, le programme renforce aussi leurs capacités en matière de santé, de gestion d’activités économiques et de leadership, note un document. L’objectif est de permettre aux communautés de se prendre en charge elles-mêmes.

Les groupes sont invités à se partager leurs fonds à la fin de chaque cycle, soit généralement après 12 mois d’activités.

Des études ont montré que les femmes bénéficiaires de ce programme sont ‘’plus actives’’, plus confiantes et soutiennent leurs maris en contribuant aux frais de scolarité de leurs enfants et de leur santé, a indiqué, a Paul Claudel Ahouissoussi, coordonnateur régional du Programme EPC pour l’Afrique de l’Ouest à Oxfam America.

Ces femmes qui ont enregistré un taux de remboursement de 100% sur les prêts avec intérêt qui leur ont été accordés ont ‘’demandé à aller plus loin’’, à mieux gérer leur entreprise et à être formées à la citoyenneté, a-t-il ajouté.

Au mois de septembre, il y avait 52.912 femmes étaient membres de groupes EPC, 1.277 villages couverts par le programme et 327,4 millions de francs CFA mobilisés par les groupes EPC, selon ‘’La Lumière’’. Sur ces fonds, 60% ont servi à de petits prêts entre les membres de ces groupes de 20 à 25 personnes, avec un taux de remboursement de 100%.

Le cumul de leur épargne était de 169,944 millions de francs, pour un fonds de 225,12 millions (compte tenu des amendes, intérêts et autres). Les prêts en cours étaient au nombre de 36.288.

Ce programme qui était mis en œuvre par 23 animateurs dans les trois régions, dont cinq à Tambacounda, a ciblé les zones les plus démunies, marquées par des conditions de vie précaires, ainsi qu’une absence des services sociaux de base et où les partenaires au développement n’interviennent pas, a indiqué Khadidiatou Camara, coordinatrice de l’EPC à Tambacounda, dans une communication.

Elle a noté que les femmes rurales, plus affectées par cette situation de dénuement, ont été visées dans la zone d’intervention qui compte 422.565 femmes actives, sur une population de 1,056 million d’habitants.

L’ONG enregistre de plus en plus de demandes de communautés souhaitant l’implémentation de l’EPC dans leur localité, a indiqué Khadidiatou Camara, selon qui, le programme a été installé dans le village de Ndème (région de Thiès) en 2011.

‘’Nous sommes passés d’une étape d’encadrement et de renforcement des femmes à une étape d’entrepreunariat féminin’’, a dit Ibrahima Sory Diallo.

Il a relevé que le Sénégal est le deuxième pays à accueillir le programme Saving for Change (épargner pour le changement, en anglais) en Afrique de l’Ouest, après le Mali. Parti de Kédougou en 2006, il a gagné Tambacounda en 2007 et la région de Kolda à la fin de la même année, a dit le responsable de l’ONG ‘’La Lumière’’.

Dans le souci du programme d’ ‘’aller du micro au macro’’, des associations de groupes EPC ont été créées, lesquelles sont composées de 20 à 30 groupes chacune, a dit Khadidiatou Camara. La région de Kédougou en compte huit, Tambacounda, six et Kolda, trois.

L’association de Sinthiou-Malème qui regroupe 30 groupes s’est subdivisée en deux sous-groupes dont l’un s’est spécialisé dans la transformation des produits agricoles et l’autre celle des produits laitiers.

Dans les projections du programme, il est prévu d’intégrer la bonne gouvernance, le plaidoyer et le lobbying, le genre et le leadership, les techniques de transformation et de conservation des produits agricoles, fruitiers et laitiers, a ajouté la coordinatrice régionale.

‘’Vous êtes arrivées à une révolution, il faut l’appeler ainsi. C’est des résultats très positifs que nous apprécions à leur juste valeur’’, a indiqué le gouverneur Gabriel Ndiaye qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Il a promis que le travail de l’ONG la lumière ‘’s’incrustera’’ dans celui que le gouvernement mettra en œuvre dans la région.

‘’Nous (Tambacounda) ne sommes pas une région pauvre potentiellement, mais nous le sommes pratiquement, parce qu’il n’y a pas une mise en valeur du potentiel existant’’, a-t-il lancé.

mercredi 9 janvier 2013

LA TANIÈRE TROUVE UN CHEF DE FIL


C’est officiel ! Alain Giresse devient le nouveau sélectionneur de l’Equipe nationale de football du Sénégal. Il a été choisi par les autorités du football. L’information vient d’être confirmée par le Président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor qui fait actuellement face à la presse. Il va signer pour 2 ans et va travailler avec des entraîneurs locaux. Me Senghor a annoncé que l’entraîneur Français sera dans les prochains jours à Dakar pour poursuivre les discussions. L’expérience et le palmarès ont fait la différence, selon le président de l’instance dirigeante du football sénégalais. « Il a fait 6 ans en Afrique et à fait ses preuves », a-t-il dit lors de son face à face avec la presse. Giresse est née à Langoiran près de Bordeaux, formé aux Girondins de Bordeaux où il réalise l'essentiel de sa carrière. Giresse a été champion de France avec les Bordelais en 1984 et 1985, et vainqueur de la Coupe de France en 1986. En 1980, titulaire l'équipe de France, Il contribue alors grandement à la qualification aux demi-finales de Coupe du monde en 1982, il permet également à l'équipe de France en 1984 de remporter à domicile l'Euro.

Avec seneweb
.

LA RUPTURE IMAGINAIRE DES MACKYS


Au moment où l'on nous accable avec de beaux discours sur la bonne gouvernance et les vertus de la gestion républicaine des deniers publiques, le régime de Macky SALL mélange gravement les rôles. C'est le cas de cette   
observation faite par Omar Faye dans les colonnes de seneweb.

Le patron du mouvement Leeral Askan wi, de dénoncer le fait que le quartier général de l’Apr situé sur la Vdn, soit également le bureau de la Case des tout-petits. D’après lui, la direction de la Case des tout-petits, a déjà payé un an de location et pris en charge toute la réfection de l’immeuble. « Cet amalgame est constaté au moment où l’on poursuit les gens pour des biens mal acquis », se désole Omar Faye, qui met cette situation sous le compte de la mal gouvernance. « Voila un pouvoir qui ne s’articule qu’autour des audits, de la traque des biens mal acquis, de la section de la Recherche de la Gendarmerie, de la Dic et des menaces », fustige Omar Faye du mouvement Leeral Askan Wi dans les colonnes de Direct Info.



COMMUNIQUÉ CONCOURS D'ENTRÉE AU CESTI 2013

http://cesti-info.net/node/1654Le concours d’entrée au CESTI - Session 2013 - est ouvert aux Sénégalais et aux étrangers, comme indiqué ci-après : CONDITIONS D’ACCÈS : Niveau baccalauréat : Aux bacheliers, aux élèves de Terminale sous réserve d’obtention du baccalauréat, aux titulaires d’un diplôme admis en équivalence du baccalauréat ainsi qu’aux professionnels de l’information et de la communication, titulaires du baccalauréat et ayant au moins quatre (4) années d’expérience dans la profession à la date du concours (joindre les justificatifs comme le contrat de travail, ou à défaut les trois (3) derniers bulletins de salaire ou un document d’une institution de prévoyance sociale attestant du versement des cotisations du candidat). Par professionnel, nous entendons le journaliste de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio ou de la télévision et non le technicien assimilé au journaliste. N. B. : Les élèves et étudiants candidats au concours d’entrée au CESTI niveau baccalauréat doivent être âgés de 18 ans au moins et de 24 ans au plus à la date du concours. Seuls peuvent faire acte de candidature les professionnels n’ayant pas dépassé l’âge de 30 ans à la date du concours. Pour ce qui est de l’âge, aucune dérogation ne sera accordée. Niveau licence : aux titulaires de la licence ou d’un diplôme supérieur à Bac+3, sans limite d’âge. PIÉCES A FOURNIR : - Une demande manuscrite adressée au Directeur du CESTI ; - Une pièce d’état civil (extrait de naissance ou pièce tenant lieu) ; - Une fiche individuelle dûment remplie (à retirer au secrétariat de la Direction des Études du CESTI) ; - Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ; - Une copie certifiée du baccalauréat ou de la licence ou du diplôme équivalent ; - Une photo d’identité ; - Le versement de frais d’inscription au concours fixés à 10 000 F CFA. Les candidats déclarés définitivement admis devront fournir un certificat médical attestant qu’ils sont aptes à suivre la formation au CESTI. Les inscriptions auront lieu au CESTI, les jours ouvrables, du mardi 08 janvier 2013 au vendredi 15 mars 2013, comme indiqué ci-après : - le matin, de 8H à 12H ; - l’après-midi, de 15H à 18H. Tous les dossiers de candidature doivent être déposés au CESTI, au plus tard le vendredi 15 mars 2013, à 18H, délai de rigueur. Pour tout renseignement complémentaire, les candidats sont invités à s’adresser à la Direction des Études, téléphone 33 824 68 75/33 824 93 66, les jours ouvrables, le matin, de 8H à 12H. Le Directeur du CESTI Avec cest-infos.net