jeudi 21 novembre 2013
DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE : UN "THINK TANK" GROUPE PROSPECTIVE MIS SUR PIED
C’est à travers une assemblée générale constitutive que les activités du GPDA ont été lancées ce matin à Dakar. Le Groupe Prospective et Développement en Afrique est une association regroupant des experts de tous les domaines des sciences sociales qui ont décidé de réfléchir sur des stratégies de développement pour le Sénégal et l’Afrique.
Un nouveau cadre de réflexion et de contribution pour sortir nos pays du sous-développement a été mis sur les fonds baptismaux. En effet il s’agit d’un « Think-Tank ». A en croire son projet de charte, ce groupe a l’ambition de devenir « un réseau de référence parmi les plus représentatifs des intellectuels et cadres sénégalais et africains aux plans national et international, pour traiter avec toute la crédibilité et l’objectivité nécessaires les grandes questions de développement ». C’est ainsi que la prospective y trouve sa place dans ce « Think-Tank » : « Il s’agit pour nous d’aller au-delà des éléments contingents et conjoncturels dans nos analyses pour en appréhender la substance et faire des propositions inscrites dans la durée », lit-on dans la déclaration liminaire.
Le président de l’organisation Omar Diokhané précise les objectifs. Selon lui le GPDA compte « accompagner les décideurs d’aujourd’hui et de demain à gérer la demande sociale et de développement des populations » à travers des études de prospective fiables. M. Diokhané dira aussi que le panafricanisme aura une place de choix dans leurs préoccupations. « Il y a des questions qu’on ne peut pas gérer seulement au Sénégal et qui nécessiteront l’implication des pays africains et même des Sénégalais de la diaspora ». Toutefois, il a tenu à clarifier que le GPDA « n’est pas une agence d’exécution ». Il n’est rien d’autre qu’un cadre qui « veut faire des réflexions utiles, des réflexions d’actions, des réflexions qui aident les décideurs publics comme privés à agir ».
L’assemblée générale a été très animée. Les contributions et les questions n’ont pas manqué à l’endroit du président et de son bureau. C’est à la suite de cela que certaines préoccupations ont été soulevées pour êtres prises en compte dans le cadre des commissions qui seront élaborées pour l’exécution du programme d’activités qui sera adopté au sortir de ce conclave. Il s’agit entre autres la culture et l’histoire, l’environnement et le développement durable, les changements climatiques notamment.
Il faut juste rappeler que le GPDA est composé d’un conseil d’administration, d’un bureau exécutif et de quelques commissions thématiques. Il est composé essentiellement de cadres de l’administration, d'universitaires et d'acteurs du secteur privé national.
jeudi 4 juillet 2013
UN ŒIL SUR LA GEOGRAPHIE
La géographie en mode documentaires. Les fonctions géographiques de l'espace et de l'aménagement sont visibles à travers ces vidéos tirées sur Canal-u tv
vendredi 31 mai 2013
A LA DECOUVERTE DE THIOMBY DANS LE DELTA DU SALOUM
LA MEUNERIE : UNE INDUSTRIE VITALE ET FLORISSANTE
« Le travail t’oblige d’épouser le monde », disait Saint-Exupéry. Les meuniers des confins du Saloum ne diront pas le contraire. Grâce à une agriculture abondante et à l’électrification rurale, ils ont su révolutionner la transformation des céréales locales.
Dans la cour d’une école, une voix frêle déchire la quiétude nocturne de Thiombi distillée par de gros haut-parleurs. C’est celle de Rama. Avec sa taille fine assombrie par un teint noir, cette élève au collège de la localité est bien dans son rôle. « Attention aux garçons, nous devons nous concentrer sur nos études pour réussir et aider nos parents », conseille-t-elle, en gesticulant à l’endroit d’une camarade de classe dans un sketch. L’association des jeunes de la communauté rurale anime des activités de sensibilisation sur la santé de la reproduction et le VIH/SIDA dans le cadre de la semaine de la jeunesse.
Situé à prés de trois kilomètres au sud-ouest de Gandiaye dans le delta du Saloum, Thiombi est un bourg rural. Habité majoritairement par des Serers agriculteurs, cette contrée accueille de plus en plus d’étrangers qui développent d’autres activités économiques comme la menuiserie métallique et surtout la meunerie.
Le lendemain, Ablaye Ndour, la vingtaine dépassée sourit en parlant de sa contrée. Il prépare du thé sous un acacia albida prés de la mosquée à l’esplanade des arènes en compagnie de quelques jeunes en mal d’occupation. Selon lui son village est certes fondé par les serers mais il s’ouvre à d’autres communautés. « Thiombi Bambara est un secteur occupé par nos parents Bambara et Toucouleurs. Aujourd’hui la diversité est une réalité chez nous. Allez voir tous les meuniers de la zone sont des Peuls venus pour la plupart de la Guinée Conakry », se glorifie-t-il. Ici, il fait très chaud. La température atteint les 39°. Un vent sec balaie un sol découvert. Tout, porte à croire à un désert. Les habitations sont faites en banco. Les cases en paille sont plus nombreuses que les constructions en dur. La période de soudure est un moment particulier dans la vie des habitants de cette campagne. En attendant l’hivernage, les populations font de l’élevage, de l’artisanat et de la pêche artisanale.
Au poste de santé, Assane fils du chef de village et ami de l’infirmier est assis devant un téléviseur. Il suit un débat politique avec intérêt. Il est vêtu d’un t-shirt blanc assorti d’un super san noir. « Nous sommes de grands cultivateurs. C’est ce que nous connaissons le mieux dans ce village. On cultive principalement toutes les variétés de mil et d’arachide. Notre alimentation est essentiellement faite à base de couscous. Tous les jours on en prend le matin et le soir », indique-t-il. Sur les activités économiques du village, Assane estime que les gens arrivent à joindre les deux bouts malgré la conjoncture. Il se veut optimiste pour l’avenir. Il dit que pendants l’hivernage tout le monde va aux champs. Actuellement certains jeunes s’investissent dans le transport avec les motos « jakarta» et les charrettes. « Les activités phares restent le petit commerce et la meunerie. Les moulins sont installés par des étrangers qui amènent leurs travailleurs », conclut-il.
Vers la maison communautaire, un bruit assourdissant attire l’attention du voisinage. C’est le moulin d’Alpha. Des femmes sont assises sur un banc installé devant son unité industrielle. Devant elles il y a des récipients de mil et d’autres céréales. Maty est une jeune femme de teint noir. Foulard sur la tête, un enfant sur le dos, elle fait une injonction au meunier. « Fais vite ! Je dois préparer de la bouillie pour mon enfant », ordonne-t-elle. Pour Yandé qui est plus agée que Maty, le moulin est un soulagement. « Depuis une décennie nous ne pilons plus le mil. On obtient de la farine sans difficulté majeure. Le moulin a supplanté le mortier ». Alpha, l’aire taciturne est de taille moyenne et de teint clair. Il a les deux mains posées sur un engin et transpire. Il reste imperturbable malgré la pression de ses clients. Après un moment de répit, il parle de son travail avec fierté. « Je suis venus à Thiombi depuis Avril 2005. A l’époque, il n y avait qu’un seul meunier. Aujourd’hui nous sommes trois dans le périmètre villageois ». Venu de loin il estime qu’il gagne sa vie grâce à la meunerie. Alpha décline les contours de son métier en ces termes. « Nous moulons 1kg de mil ou de mais pour 25f CFA. Actuellement je peux gagner entre 3000 et 5000f CFA par jour ». Selon lui, son gain est très variable car il est étroitement lié aux besoins des clients en farine pour leur couscous. Mais aussi par rapport à la saison, par exemple au mois d’octobre c’est le maïs qui est plus consommé que le mil. Les cérémonies et certaines festivités sont également des facteurs d’affluence intenses de son activité.
Pour conclure, il évoque l’évolution du secteur tout en se félicitant de sa cohabitation avec ses hôtes. « Aujourd’hui l’électrification rurale a fait reculer mon chiffre d’affaire car mes clients qui venaient des villages environnants reçoivent le même service sur place. En 2010 je payais environ 300.000f CFA de facture d’électricité. Le mois passé j’ai payé moins de 100.000f. Cela montre que l’activité a reculé », se désole-t-il. Néanmoins, il ajoute qu’il ne paye pas de taxe mais seulement une location mensuelle de 5.000f CFA. Les « saltigués » du village ont prédit un bon hivernage avec de très bonnes récoltes. Ce qui laisse présager un bon avenir pour Alpha et les ruraux.
jeudi 2 mai 2013
CAMPUS SOCIAL DE L'UCAD: QUAND LE LOGEMENT DEVIENT UN PRIVILÈGE
Les étudiants inscrits à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) rencontrent de nombreuses difficultés pour trouver un logement dans le campus social. Ceux qui y arrivent ne sont pas mieux lotis.
Les revendications ne manquent pas de la part des locataires. Certains pavillons ressemblent à des camps de réfugies.
Sur la véranda du couloir B du pavillon A, un groupe d’étudiants se détend. Les uns sont couchés sur des matelas et les autres assis sur une estrade. Ils discutent puis se marrent, par moment. Les lieux bouillonnent de monde à l’heure du déjeuner. Construit sur plusieurs mètres carrés, ce bâtiment a la plus grande capacité d’accueil du campus social de l’UCAD. Il abrite à lui seul plus de 400 chambres, réparties dans 26 couloirs. « Fox river » comme le surnomment ses occupants en référence à une célèbre prison d’une série américaine, regorge plusieurs salles annexes dont deux restaurants, une salle cinéma, un dancing, plusieurs salles de sport, y compris le terrain de basket bal du Dakar université club (DUC). Au milieu de l’édifice se trouve un jardin qui a perdu son gazon et ses palmiers à peine, entretenus.
« Ou se trouve la chambre 364 ? Je suis perdue », demande une fille aux jeunes du couloir B. « Montes au second étage. Cherches le couloir R », lui rétorque l’un d’entre eux. Partout dans cette demeure c’est le même constat. Les allées sont squattées. Les gens s’agglutinent à tous les coins comme des sans abris.
Après le couché du soleil, les squatteurs sortent draps et moustiquaires. Ils installent leurs dortoirs avant d’aller dîner ou d’aller apprendre leurs cours. C’est primordial, au risque de perdre sa place. Cherif est étudiant au département de Portugais. Il vient de très loin et n’a pas de tuteurs à Dakar. Avec son teint clair à peine remarquable dans la pénombre, il parle de son calvaire. « Je suis en première année et je viens de Tamba. Je n’ai pas de chambre encore moins de parents à Dakar. Je suis obligé de m’adapter. C’est un ami qui me garde mes bagages dans sa chambre d’à côté et moi je passe la nuit ici tous les jours », confie-t-il la mine pitoyable. Selon lui il arrive qu’il ne trouve pas le sommeil parfois avec la promiscuité qui l’accable. « Ici, les conditions sont très pénibles. Les gens vous dérangent en plein sommeil. Quand il y concert derrière, il faut attendre deux heures ou trois heures du matin pour pouvoir dormir », se plaint-il.
Dans la chambre 232, au premier étage, Arfang prépare du thé. Peinte en bleu-blanc, deux lits sur le côté droit, un pupitre à l’entrée, un placard en béton et un lavabo avec un miroir sur la gauche, et une fenêtre en grilles, c’est le décor qu’offre la piaule. Elle est très animée. Un petit baffle distille de la musique. Selon l’ami d’Arfang, Ndiouga, il vient passer son temps libre chez son compagnon après ses cours. « Dans ma chambre, il est impossible de se reposer. Mon voisin l’a transformée en marché avec ses activités d’impression et de gravure », s’offusque-t-il avec véhémence. Il estime d’ailleurs que s’il savait que ça serait ainsi toute l’année, il n’aurait jamais partagée sa chambre avec un « campus businessman ». A quelques mètres se trouvent les toilettes. Quelques individus attendent leurs tours. « Pour faire ses besoins, on fait la queue. Les gens vivent difficilement dans ce campus », s’indigne un jeune homme en mal de patience.
Au pavillon Q, généralement réservé aux filles, règne un semblant de calme. C’est moins animé que dans les artères du pavillon A. Ici c’est la densité qui fait raller les résidents. Dans la chambre 8 au rez-de-chaussée, elles sont 12 dans la même pièce. Assise sur une chaise en boit, des tresses sur la tête, Ramatoulaye raconte son aventure. Elle est étudiante en Licence en droit. « C’est ma troisième année ici. Mais les conditions sont extraordinaires. Entre filles on rencontre d’énormes difficultés de cohabitation. On a des cas de vols dans nos chambres. L’eau potable manque parfois et cela est inadmissible pour une fille de rester sans la liquide précieuse », fait-elle remarquer. Pour sa voisine le problème majeur des filles reste l’acquisition d’une place. Elle explique que si une étudiante n’a pas la chance de codifier alors elle est exposée à toute sorte de proposition indécente. « Les gens vous courtises avant de vous loger. Le campus ressemble à un jungle car les gens sont capables de tout pour loger ou pour céder un logement », s’est-elle désolée.
vendredi 26 avril 2013
SECONDE EDITION DU SALON DE L'ETUDIANT: La rupture en marche
Sur l’allée Balla Gaye, des tentes blanches installées accueillent des étudiants en quête d’information. Par petits groupes ils occupent les lieux et échangent avec des agents d’écoles supérieures de formation et d’entreprises. « Nous sommes ici pour lancer les filières de notre école qui est une nouvelle université installée à Dakar », dit Waly Ndiaye avec rhétorique, représentant de l’université internationale des diasporas africaines (UNIDAF) , en direction de Fatima étudiante en deuxième année en Anglais. On se croirait dans une foire.
A côté du stand de Waly, de belles demoiselles sourient et attirent l’attention du public. Ce sont « les sentinelles du campus ». Elles servent du café aux uns et aux autres. Elles sont toutes vêtues de tuniques à l’effigie de « Nescafé », l’un des partenaires du COUD dans l’organisation de cette seconde édition du salon de l’étudiant. Le campus social vibre au rythme de cet événement. A quelques mètres, s’impose un abri plus géant au milieu d’un jardin sous un baobab. Il est aménagé entre le cyber campus sinkou, le pavillon A et la direction du COUD. Les lieux ont fait peau neuve avec un gazon bien taillé et des coquillages éparpillés à même le sol.
Assise sur une chaise dorée, Madame Ndeye Awa Ba Ndiaye donne des orientations et des informations complémentaires aux membres du staff de l’organisation. Elle est chef de la cellule de communication du COUD. De teint noir, elle est vêtue d’un costume assorti d’une jupe taille basse. « Tout d’abord nous avons tenu à organiser ce salon pour intéresser les étudiants à ce qui se fait au campus. Ensuite, ce cadre les permettra d’entrer en contact avec le monde extérieur c'est-à-dire les écoles privées et nos partenaires pour savoir ce qui se fait ailleurs dans le contexte de crise universitaire que nous vivons » justifie-t-elle. Madame Ndiaye pense que ce sont les étudiants qui sont les bénéficiaires des innovations de la nouvelle direction dirigée par Abdoulaye Diouf Sarr. C’est ainsi qu’elle énumère les avantages que le salon a pu donner aux étudiants. « La première édition nous avait permis de signer des partenariats qui ont aboutis à la rénovation de la charte graphique de notre institution. Il y a eu aussi l’acquisition d’un site en ligne pour rester en contact permanent avec les bénéficiaires des œuvres sociales ». Elle estime d’ailleurs que les demandes de partenariat viennent de partout. « Ce matin nous avons signé une convention avec l’agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour alimenter tout le campus de réseau wifi. Elle concerne également l’équipement de tous nos services d’ordinateurs performants afin de travailler plus efficacement » se réjouit-elle.
Les représentants des étudiants se sont approprié ce salon. Ils disent être en phase avec la politique du COUD, tendant à les impliquer dans la bonne marche du service. Ainsi Mamadou Lamine Seydi étudiant en Master au département d’Histoire, avec sa taille de girafe et son corps frêle habillé d’un costume, « huilé » noir à l’image de son teint, se dit heureux de savoir que bientôt certains de ses camarades seront recrutés comme agents du centre des œuvres de Dakar. Il fait observer toute fois que certains parmi les étudiants ne savent pas qu’après la Licence ils doivent aller chercher du travail à cause du fonctionnement du système LMD. Selon l’ancien président de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH), cela le directeur Abdoulaye Diouf Sarr et son équipe l’ont bien compris. A cet effet, « ils ont initié le Job Etudiant qui permettra d’en embaucher certains diplômés sans emplois », informe-t-il. Pour la présidente des « sentinelles du campus », Marième Déme, une perruque de blonde sur la tête et un rouge à lèvres en évidence, c’est une occasion pour elles de venir participer aux activités du salon afin de rencontrer les jeunes étudiantes. Pour elle, ça va les permettre de « sensibiliser tout ce beau monde sur les méfaits de la violence à l’université ». Car selon elle, son association travaille à pacifier leur espace d’étude et de vie, indispensable à la réussite.
Venus vendre l’image de son école, retranché derrière un pupitre en plastique, la mine sérieuse, Monsieur Thiam tante de séduire ses visiteurs. Il vente les mérites de l’école des techniques internationales du commerce, de la communication et des affaires (ETICA). « Notre école est une filiale d’une université française », exulte-t-il, en distribuant des brochures des formations disponibles dans son établissement. Ansoumana Abdoul Kader embauche la même trompette Pour sa part il représente NIIT centre de Dakar, une école de technologie. Il se félicite de la forte affluence des étudiants et de l’intérêt que son école a suscité auprès de ces derniers. « Aujourd’hui il y a eu plus de contacts que lors du premier salon. C’était super intéressant et on a pu véhiculer notre message pour encourager les jeunes à intégrer les métiers de la technologie qui sont très demandés dans les entreprises », a-t-il conclu.
vendredi 12 avril 2013
PORTE DU TROISIEME MILLENAIRE: Un patrimoine en péril
Comme une citadelle,
une porte s’ouvre au monde à partir de Dakar. Elle symbolise la fenêtre de
l’Afrique sur le 21e siècle.
Cependant, les changements climatiques altèrent son environnement.
Mardi, en fin de
matinée, sur la corniche ouest de Dakar, un lieu très animé attire l’attention
du visiteur. Un monde grouille à la porte du millénaire. Riverains et visiteurs, par petits
groupes, discutent cordialement.
Une bâtisse est
aménagée au bord de la mer. Elle est l’une des attractions. Elle fait face à la
cité police. C’est un monument de 16, 50 m, et couvre une superficie de 15 000 m². A sa devanture, des palmiers bordent le
trottoir du bitume de l’avenue Marther Luter King.
Assi à même le
carrelage sur des marches, un groupe de photographes discute avec des clients
venus récupérer leurs « portraits ». Devant eux, deux vases ressemblant
à de grosses canaries, embellissent le décor. Issa Ndiaye, la quarantaine dépassée,
un appareil numérique en main, interpelle les passants : « Voulez-vous prendre une photo de souvenir ?
», demande-t-il en souriant. Il est de teint noir et a une barbe très dense. Il
est vêtu d’un jacket en cuir ; certainement pour se protéger du froid qui
sévit sur le site. Soudainement, un son retentit : « Alahou akbar, Alahou akbar » !
C’est l’appel du muezzin à la mosquée Seydou Nourou Tall. A côté du groupe des
photographes, deux jeunes s’affairent autour d’un fourneau. L’un d’entre eux, est
un vendeur de café Touba. Il tend à l’autre une tasse. « C’est très chaud. Fais refroidir un peu »,
dit le client, après avoir pris une gorgée.
Dans ce secteur, on
constate la superposition de trois portes. Elles symbolisent les trois
millénaires : « l’acquisition des
connaissances, l'évolution de la pensée et de la culture et l’ère de la communication ».
La seconde supporte une femme surnommée « yaye
boy (maman chérie en wolof) qui tient
une flûte. Un instrument de musique qui suggère le rassemblement et l’union »,
renseigne un document du ministère de la culture. Un jet d’eau sec sert de
piédestal au monument. Il est surmonté d’un mini pont qui le traverse en
largeur ; en direction de l’océan.
Derrière la structure, certains visiteurs se retranchent sous les sapins qui
l’entourent. Raul Armando Diatta, taille moyenne, teint métissé, accompagné de
sa femme, préfère venir sur les lieux après le boulot pour se détendre. Commerçant
à la médina, il estime que cet endroit est un symbole. « On prend une photo qu’on pourra montrer à
nos enfants en guise de souvenir ». En tant qu’amoureux du site, il se
désole de la dégradation des installations. Il s’est dit préoccupé du « mauvais entretien de ce bijoux ». M.
Raul, la mine triste, fait remarquer l’avancée de la mer. Il se tourne vers sa
compagne qui, pour confirmer la thèse de son époux, hausse la tête. Selon lui, beaucoup
de gens n’y prêtent pas attention, alors que si l’on n’y prend pas garde, « la mer va atteindre le monument ».
Dix mètres plus bas sur
la plage, les traces de l’érosion sont bien visibles. Le sapement grignote déjà
la falaise. Un corridor de grosses pierres, des diorites, servent de digue de
protection au littoral. Les vagues font un bruit assourdissant qui témoigne de
leur force. En plus de ce dispositif, une dalle en béton est construite en
appoint.
Omar Wade, en sueur, le
souffle entamé, s’étire. Il fait des va et vient sur un sable fin mouillé par
l’eau. Une odeur de poisson et de sel encense l’atmosphère. Avec sa grande
taille, il aborde la question de l’érosion marine avec amertume. Car, à l’en
croire, depuis son plus jeune âge, il fréquente ce secteur. Pour lui, « cette plage faisait environ 800m à 1km de
long et 30 à 50m de large. Aujourd’hui vous constatez avec moi qu’il n’y a même
pas 600m de long. La largeur ne dépasse plus 10m. La plage a vraiment reculé.
Malheureusement, nous sommes impuissants face à tout cela. Sous peu de temps,
nous n’aurons plus où faire du sport. Notre quartier (Reubeus) n’a aucun espace disponible pour ça ».
A quelques encablures,
le vieux Mansour Dia, assis sur un banc public, égraine son chapelet. En caftan
rouge bordeaux, ses cheveux blancs et ses rides, attestent son âge avancé. Il
fait face aux îles de la Madeleine. Calme, le regard fondu dans les ondulations
de la houle au large, il aborde le phénomène de détérioration de la côte avec
chagrin. Il confie que la corniche a beaucoup changé. En 1962, dit-il, « l’école des beaux arts se trouvait vers
là-bas », tout en indexant un point dans l’océan. « L’Etat et la municipalité doivent prendre ce
problème au sérieux, car c’est un danger réel pour les populations »,
conseille-t-il.
jeudi 28 février 2013
A LA DECOUVERTE DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE
MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE
Un carrefour touristique et culturel
Le monument de
la renaissance africaine est aujourd’hui l’attraction touristique majeure de
Dakar. C’est un lieu de rencontre et de détente très prisé.
Un vent glacial
souffle sous le couvert de l’or du soir servi par la brise de l’Atlantique
Ouest. Il est 18 heures au pied du monument de la renaissance africaine sur la
tour jumelle des mamelles à Ouakam. De
prés, le visiteur distingue trois statues superposées, leur regard tourné vers
l’occident. Un homme tient « l’enfant le plus grand et le plus lourd du
monde » sur sa main gauche, indexant l’horizon. Et sa femme prise de
derrière par la main droite, c’est l’image que renvoie cette citadelle de 7000
tonnes. Tout porte à croire à un envol. La femme dans cette représentation a
son pagne qui flotte, sa main droite balancée derrière et des tresses qui
papillonnent. On dirait que ces personnes sont exhibées.
Yaya Coly, le
guide préposé à l’accueil, un jeune d’une vingtaine d’années aux traits semblables
à un saharien et de teint noir, vêtu d’une tenue africaine renseigne que
« le bébé signifie l’avenir de l’Afrique, l’homme tire sa famille des
entrailles de la terre vers la lumière et la liberté ». Il explique comme
s’il était le concepteur de cette œuvre d’Abdoulaye Wade et de Pierre Goudiaby
ATEPA, réalisée en deux ans par la Mansudae
Corporation (société nord-coréenne) ; entre 2008 et 2010.
M. Coly étoffe
sa thèse avec un français teinté d’accent diola.
Il estime que « ce monument prône
l’enracinement dans les valeurs culturelles avant l’ouverture vers le monde que
l’on remarque par son regard tourné vers les Etats-Unis, rappelant la
déportation ». En effet, le message que Wade y a laissé est assez évocateur : « jeune
d’Afrique et de la diaspora, si un jour tes pas te mènent au pied de ce
monument, penses à tous ceux qui ont sacrifié leur liberté ou leur vie pour la
renaissance de l’Afrique ».
Construit sur une colline volcanique quaternaire de 100 m d’altitude, remodelé par le génie de l’homme, le pied du monument est carrelé comme un salon domestique. Entouré de haies en aluminium qui protègent un jardin (espace vert) circulaire suivant la forme du stratum, autour de l’édifice. Des bancs publics en béton sont installés pour le repos des grimpeurs qui ont conquis les « cent quatre vingt dix huit marches » menant à cette gigantesque tour. Vers la droite, une route bitumée semi-circulaire sert aux hôtes de marques de passerelle. Une esplanade y est aménagée avec un parking embelli de pavés et de palmiers mobiles sous l’effet de rafale.
Construit sur une colline volcanique quaternaire de 100 m d’altitude, remodelé par le génie de l’homme, le pied du monument est carrelé comme un salon domestique. Entouré de haies en aluminium qui protègent un jardin (espace vert) circulaire suivant la forme du stratum, autour de l’édifice. Des bancs publics en béton sont installés pour le repos des grimpeurs qui ont conquis les « cent quatre vingt dix huit marches » menant à cette gigantesque tour. Vers la droite, une route bitumée semi-circulaire sert aux hôtes de marques de passerelle. Une esplanade y est aménagée avec un parking embelli de pavés et de palmiers mobiles sous l’effet de rafale.
Rencontré sur le
site, Ibrahima Diop ancien instituteur à la retraite, dit qu’ « ici des
jeunes de Dakar viennent faire du sport. D’autres y recherchent de l’air pur
venu de la mer. Des hommes et femmes de tous les âges, des nationaux et des
touristes étrangers s’y retrouvent ». Pierre est français bon teint venu de
Paris, accompagné de sa femme. Il se dit « surpris par la grandeur de
la construction et de son entretien ». Quant à Souleymane Traoré,
fonctionnaire malien, venu à un séminaire à Dakar, teint métissé et de petite
taille, il cache mal son émotion,
visible à travers ses yeux. Emu et fier, le malien, la
quarantaine révolue, confie qu’il est ébahi par « ça » parlant
de la représentation d’une « Afrique qui renaît ».
Les falaises de
Dakar et ses plages sont à portée de
vue. De l’intérieur, dans le chapeau de l’homme au quinzième étage à 150 m du
sol, la presqu’île du cap vert se découvre. On a la photographie aérienne des quartiers
et des infrastructures le tout fondu dans l’architecture urbaine de la capitale
du Sénégal. Le visiteur peut percevoir Gorée et même au-delà sans assistance
technique. Cependant une telle vue de la cité de Dial Diop a un coût. « Le
ticket est de 10 euros (6500 francs CFA) pour les non résidents, de 3000 f CFA
pour les résidents. Toute fois une faveur est faite aux élèves et aux enfants
qui ne payent que 500f CFA pour une visite guidée assistée du monument de la
renaissance » informe l’administrateur général de l’institution, Abdel
Kader Pierre Fall, des lunettes dorées accrochées sur son nez d’ébène. Un
entretien improvisé avec l’ancien Ambassadeur du Sénégal en Malaisie est
occasionné au salon « VIP ». Son excellence assis sur un canapé en
bois, décoré par la styliste sénégalaise
Aicha Dione, le regard tourné vers le décor se prête à nos questions. Dans la pièce,
des lumineuses venues de France sont postées sur un toit plâtré en blanc. Des objets
d’art collectionnés et importés de sept pays africains installés ça et là. Une
natte offerte par la Mauritanie sert de moquette. Deux échelles dogons du Mali
et du Nigéria sont debout à deux extrémités du salon. M. l’administrateur avoue
que « les gens aiment venir visiter le monument mais il n’y a pas encore le
grand rush ». Malgré cela, ses collaborateurs composés d’animateurs
culturels et de contractuels et lui n’ont pas tardé à poser des actes. Il nous
dixit que « l’Etat du Sénégal envisage de créer une société d’exploitation
du monument de la renaissance africaine (SEMRA) ». Elle va engager un
« plan d’aménagement général qui a pour objectif d’implanter un hôtel
trois étoiles, un restaurant gastronomique avec vue à la mer, une aire de jeu
pour enfant mais aussi des boutiques et un mini laboratoire de films »
entre autres projets pour satisfaire les visiteurs car « le monument est
nu » a-t-il laissé entendre.
L’intérieur de
la forteresse est aéré. Toutes les salles sont climatisées et ornées d’objets
d’arts. Un parfum suave attire l’odorat. Un ascenseur est installé au niveau de
chaque étage. Bien éclairé, il ne peut être manipulé que par un sapeur pompier
en faction au service d’accueil. Sur cette question d’ailleurs, M. Fall se
redresse, les paupières relevées et les
bras en mode va et vient pour en parler aisément. Il précise que « le rôle
des gendarmes c’est de veiller à la sécurité des personnes et des
installations. Tandis que les pompiers sont là pour veiller au secours et à l’encadrement
des visites dans le monument ». Pour rappel, ce monument a été inauguré
par l’ex président du Sénégal Maître Abdoulaye WADE en présence de 19 chefs d’Etats
africains en prélude au cinquantenaire des indépendances le 03 Avril 2010.
INTERVIEW EXCLUSIVE
LEOPOLD NZALE ADJOINT DU
CHEF DE SERVICE DE L’ANIMATION CULTURELLE ET SPORTIVE (SACS) DU CENTRE DES
ŒUVRES UNIVERSITAIRES DE DAKAR (COUD) A L’UCAD.
« Awadi
et Tiken Jah Facoly vont se produire au grand stade du campus d’ici au mois
d’Avril ».
Léopold Nzalé agent du
COUD en charge du sport amateur et de la culture annonce les projets du nouveau
directeur Abdoulaye Diouf SARR pour l’épanouissement des étudiants de
l’université Cheik Anta Diop.
Dites-nous
en quelques lignes ce que c’est que le SACS ?
Le SACS c’est le
service de l’animation culturelle et sportive. Il est une subdivision du COUD.
C’est le service chargé de l’animation de toutes les activités culturelles et
sportives. Sa mission c’est d’œuvrer pour l’épanouissement des étudiants et de
leur offrir un cadre de distraction et de décompression. Le SACS est chargé de
la reconnaissance de toutes les amicales et des associations d’étudiants. C’est
nous qui les octroyons des récépissés et finançons leurs manifestations
culturelles par voie de subventions.
Qu’est-ce
vous êtes entrain de célébrer ce matin ?
Nous avons signé une
convention de partenariat entre le COUD délégataire de pouvoirs au SACS et la
fédération sénégalaise de tennis de table au campus social de l’UCAD. C’est un
partenariat sur lequel les deux parties avaient travaillé depuis longtemps et
qui a abouti ce matin dont nous sommes satisfaits. C’est une première au sein
de l’université car ils n’y avaient pas un interlocuteur. C’est aussi une
innovation du nouveau directeur du COUD Abdoulaye Diouf SARR.
Qu’est-ce
qu’on peut retenir de cette cérémonie concrètement ?
Comme je vous ai dit
c’est une première comme l’a souligné le président de la fédération de tennis
de table. Il est convenu avec le directeur du COUD de former une équipe
compétitive constituée d’étudiants pour participer au championnat. Mais aussi avec
l’assistance des techniciens de la fédération former des arbitres. Abdoulaye
Diouf SARR estime qu’il ne s’agit pas
seulement de signer un document mais nous devrions aller au-delà. Faire des
choses concrètes c'est-à-dire que le tennis de table soit vulgarisé dans
l’espace et que les étudiants s’intéressent à sa pratique. Tant et si bien
qu’ils doivent être soutenus sur le plan des loisirs. Cela y va de leur
épanouissement. En gros c’est ce qui a été le sens de cette cérémonie de
signature de convention. A cela s’est ajouté une série de matchs de gala pour
initier le public, organisés par les membres de la fédération sur l’esplanade du
pavillon A.
Quelle
est la place de la culture et du sport dans la mission du COUD ?
Vous savez moi j’ai
fais plus de vingt ans à l’UCAD. J’ai été étudiant et puis agent du COUD. Mais
s’il y a une chose que j’ai remarquée pendant ce quart de siècle c’est que tout
à évoluer ici sauf le sport. Je veux dire en tant termes d’infrastructures.
Aujourd’hui on se rend compte avec l’arrivée de ce nouveau directeur que tout a
évolué. Les choses bougent dans le bon sens. Il fût des temps quand nous on est
arrivé ici le service le plus important était le SACS. Les gens pouvaient
décompresser avec des jeux d’esprits comme le scrabble et les jeux de dames à
côté du sport de contact. Quand un étudiant est accablé par le pédagogique, il
faut qu’il puisse se libérer. Malheureusement cela n’a plus fonctionné depuis
une quinzaine d’années. C’est pourquoi les gens ont salué les initiatives de la
nouvelle direction qui a commencé à redonner aux étudiants cette possibilité de
détente. Et j’en veux pour preuve le campus
Navétane que nous avons organisé l’année dernière. Les gens ont
voulu tuer le projet dans l’œuf. Si l’on sait la caricature faite à
l’université.
Mais Abdoulaye Diouf SARR nous a dit de lui présenter un projet et nous nous
sommes lancés. Finalement avec ses encouragements nous avons pu réussir.
D’ailleurs même le président de l’ONCAV Amadou KANE nous a félicité quand il a
fait le déplacement. Il s’est interrogé sur comment nous avons pu boucler le
tournoi sans heurts. Maintenant sur le plan culturel, déjà on a fait des
projections de films, chose qui revient. A voir la structure du terrain de
basquet équipé d’une cabine et d’un pan de projection vous devez vous rendre
compte que c’est une pratique qui était prise en compte dés le début. On a un
programme annuel. Tous les Mercredis de chaque mois il est prévu une projection
de films dans le campus. Chose inédite le COUD vient de signer une convention
de partenariat également avec le centre culturel français. Nous allons y
envoyer des agents de nos services pour faire des formations et un renforcement
de capacités pour la réussite de notre mission culturelle. Donc dans deux
semaines nous allons signer une nouvelle convention de partenariat avec la
fédération sénégalaise de scrabble et s’en suivra la fédération sénégalaise de
jeux de dames. Paradoxalement, le Sénégal qui est l’une des meilleurs nations
de scrabbles au monde, qui bat même les russes sensés être des références, ne
compte pas de joueurs issus de l’université. C’est grave pour un temple du
savoir comme l’UCAD. Le sport et la culture contribuent à la stabilité de
l’université. C’est
pourquoi le directeur veut redonner au campus son lustre d’entant. Nous l’avons
compris comme telle. Le plus important c’est que tout le monde puisse s’épanouir
dans sa discipline préférée car il y des talents extraordinaires qui dorment
ici. Vous avez certainement vu les projections des films réalisés par le ciné
club de l’UCAD. Nous avons récemment acquis un écran géant pour permettre aux
étudiants de suivre l’intégralité de la coupe d’Afrique des Nations. Voila la
place du sport et de la culture dans notre institution. C’est une place très
important.
Qu’est
ce qui est entrepris par le COUD pour intéresser les étudiants à ces genres de
programmes ?
Il est prévu une série
de concerts dans les différents campus que nous gérons au Sénégal. Awadi et Tiken
Jah Facoly vont se produire au grand stade du campus d’ici au mois d’Avril. Omar Péne suivra. Ce programme est
annuel pour Dakar, chaque mois il est prévu un concert. Ces artistes ont une
dimension internationale. Ils vont contribuer à la réussite de notre projet. Dans
les universités régionales ces manifestations vont se faire par tranches. Il
est prévu de telles choses à Bambey, Ziguinchor, Thiés. Nous pensons qu’à la
fin les étudiants vont se sentir dedans. Ils vont s’approprier de nos activités
au fur et à mesure. A l’esplanade des pavillons J et K sera construit une salle
des jeux qui va accueillir plusieurs manifestations sportives et culturelles.
C’est une salle polyvalente et le directeur SARR nous a octroyé le terrain.
Quelles
sont les disciplines sportives et culturelles que vous gérez?
Le SACS en tant que tel
ne gère que le sport amateur. Mais nous avons dans l’université toutes les
disciplines d’élites recensées au Sénégal. A titre d’exemple nous avons le
football, le basket, le hand ball, le volet ball, l’athlétisme, les arts
martiaux et même la dance classique. Sur le plan culturel, il y a le théâtre
mais aussi la musique. Nous avons déjà un programme de relance de ces deux
genres. On a mis en place une troupe qui se produira en français à l’image des
burkinabés et des ivoiriens dont les étudiants ont réussis. Avec le téléfilm
classe A les ivoiriens font le buzz. Au début nous avions un orchestre
qui a révélé Ndiaga Diop le fondateur de Be
One Africa et qui a travaillé avec Bob Marley en Jamaïque.
Nous allons rétablir tout cela.
Quelle
est votre stratégie de communication vue la diversité des projets sportifs
et culturels?
Tout d’abord, le SACS
va bientôt organiser des journées portes ouvertes. C’est par cela qu’on va
amorcer la communication. D’ici quelque temps, les gens seront ébahis. Le COUD
va installer une radio et une télévision hertziennes. Ce
qui nous retarde c’est seulement les histoires d’analogie et de numérique. Vous
verrez aussi bientôt des panneaux numériques car les étudiants affichent
partout. Cela détériore l’image du campus et de l’espace. Alors que nous
dépensons des millions pour repeindre les murs et les espaces de détente.
Cependant l’Etat doit nous accompagner et augmenter le budget du COUD en ce
sens que l’effectif des étudiants accroît de manière exponentielle.
lundi 18 février 2013
FESPACO
Le rendez-vous du film africain va s'ouvrir dans quelques jours à Ouagadougou au Burkina Faso. Dans cet article l'agence de presse sénégalaise revient sur l'histoire de ce grand évènement culturel au sud du Sahara.
(APS): Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dont la 23ème édition s’ouvre samedi, est devenue, depuis sa création, en 1969 sous le nom de ‘’Semaine du cinéma africain’’, la plus grande manifestation consacrée aux cinémas d’Afrique et à leurs auteurs. En voici, à travers des symboles, des dates-clés et des noms l’ayant marqué.
-- 1969 : Du 1er au 15 février, se tient à Ouagadougou la première ‘’Semaine du cinéma africain’’ à l’initiative de cinéphiles. Il y avait sept pays représentés : cinq d’Afrique (Cameroun, Côte d’Ivoire, Haute-Volta –actuel Burkina Faso-, Niger, Sénégal) et deux d’Europe (France, Pays-Bas).
Quatorze films, dont neuf réalisés par des cinéastes du continent, y ont été présentés. Alimata Salembéré, une des fondatrices du festival et ancien ministre de la Culture, raconte, dans un cahier spécial d’Afrique Magazine (février 2009), qu’un de leurs plus grands soutiens était le président Aboubacar Lamizana. ‘’Après la projection d’un film sur des militaires, il nous a remis, via son aide de camp, 200.000 FCFA [2ème chef d'Etat de la Haute Volta, actuel Burkina] pour nous encourager, raconte-t-elle. Ce fut l’un de nos premiers financements’’.
-- 1972 : le festival est institutionnalisé en janvier. Un Secrétariat permanent (devenu Délégation générale en 1999) et un grand prix dénommé ‘’Etalon de Yennenga’’ sont créés. Le trophée qui récompense le meilleur long métrage de fiction présenté en compétition officielle, est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré.
Doté d’une enveloppe financière de 10 millions de francs CFA, le trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossis, ethnie majoritaire au Burkina Faso. Le premier cinéaste a l’avoir décroché est le Nigérien Oumarou Ganda (1935-1981), pour son film ‘’La Wazou polygame’’. Depuis sa mort, le Prix de la meilleure première œuvre porte son nom.
-- SANKARA : l’arrivée au pouvoir de Thomas Sankara, en août 1983, a marqué un tournant dans l’histoire du Fespaco, manifestation militante qui célébrait jusque là les origines, l’identité et les valeurs culturelles africaines. En 1985, il remet en personne le Grand prix au réalisateur algérien, Brahim Tsaki, auteur du film ‘’Histoire d’une rencontre’’.
Sankara fait construire des salles, part aux Etats-Unis, fait venir des réalisateurs africains-américains. Dans la foulée, il ouvre le Fespaco à la diaspora noire en créant le prix Paul Robeson (doté d’une enveloppe de deux millions de francs CFA), attribué pour la première fois en 1987, quelques mois avant son assassinat.
-- LAUREATS : de 1972, année de création d’une compétition au Fespaco, à 2011 (22ème édition), l’Etalon de Yennenga a été décerné à 19 réalisateurs de 13 nationalités. Le Malien Souleymane Cissé est le seul à l’avoir décroché deux fois : pour ‘’Baara’’ (1979) et ‘’Finyé’’ (1983).
Le Mali (1979, 1983 et 1995) et le Maroc (1973, 2001 et 2011) sont les deux pays à avoir remporté trois fois l’Etalon de Yennenga. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie ont été couronnés deux fois, tandis que le Niger (premier pays primé, en 1972), le Cameroun, l’Algérie, le Ghana, la République démocratique du Congo, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie l’ont eu une fois.
Quatorze films, dont neuf réalisés par des cinéastes du continent, y ont été présentés. Alimata Salembéré, une des fondatrices du festival et ancien ministre de la Culture, raconte, dans un cahier spécial d’Afrique Magazine (février 2009), qu’un de leurs plus grands soutiens était le président Aboubacar Lamizana. ‘’Après la projection d’un film sur des militaires, il nous a remis, via son aide de camp, 200.000 FCFA [2ème chef d'Etat de la Haute Volta, actuel Burkina] pour nous encourager, raconte-t-elle. Ce fut l’un de nos premiers financements’’.
-- 1972 : le festival est institutionnalisé en janvier. Un Secrétariat permanent (devenu Délégation générale en 1999) et un grand prix dénommé ‘’Etalon de Yennenga’’ sont créés. Le trophée qui récompense le meilleur long métrage de fiction présenté en compétition officielle, est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré.
Doté d’une enveloppe financière de 10 millions de francs CFA, le trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossis, ethnie majoritaire au Burkina Faso. Le premier cinéaste a l’avoir décroché est le Nigérien Oumarou Ganda (1935-1981), pour son film ‘’La Wazou polygame’’. Depuis sa mort, le Prix de la meilleure première œuvre porte son nom.
-- SANKARA : l’arrivée au pouvoir de Thomas Sankara, en août 1983, a marqué un tournant dans l’histoire du Fespaco, manifestation militante qui célébrait jusque là les origines, l’identité et les valeurs culturelles africaines. En 1985, il remet en personne le Grand prix au réalisateur algérien, Brahim Tsaki, auteur du film ‘’Histoire d’une rencontre’’.
Sankara fait construire des salles, part aux Etats-Unis, fait venir des réalisateurs africains-américains. Dans la foulée, il ouvre le Fespaco à la diaspora noire en créant le prix Paul Robeson (doté d’une enveloppe de deux millions de francs CFA), attribué pour la première fois en 1987, quelques mois avant son assassinat.
-- LAUREATS : de 1972, année de création d’une compétition au Fespaco, à 2011 (22ème édition), l’Etalon de Yennenga a été décerné à 19 réalisateurs de 13 nationalités. Le Malien Souleymane Cissé est le seul à l’avoir décroché deux fois : pour ‘’Baara’’ (1979) et ‘’Finyé’’ (1983).
Le Mali (1979, 1983 et 1995) et le Maroc (1973, 2001 et 2011) sont les deux pays à avoir remporté trois fois l’Etalon de Yennenga. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie ont été couronnés deux fois, tandis que le Niger (premier pays primé, en 1972), le Cameroun, l’Algérie, le Ghana, la République démocratique du Congo, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie l’ont eu une fois.
mercredi 30 janvier 2013
VIH/SIDA
Dans cet article publié dans le blog du sociologue rebelle, lu dans le site en ligne seneweb que j'ai jugé necessaire de poster ici est illustratif à mon sens à la problématique de la gestion du VIH SIDA. Prenons le temps de bien le lire et essayons d'en avoir une compréhension sans parti pris.
Au-delà de l’ire suscitée par les déclarations de Benoît XVI
Le Pape soutenu par un musulman
S’il existe un périple qui ait battu tous les records d’indignations ces derniers temps, c’est bien celui du Pape. Ni Georges Bush, bien qu’ayant foulé au pied les droits de l’homme durant tout son mandat présidentiel, ni Omar El Béchir, défiant la « communauté internationale » par ces voyages malgré le mandat d’arrêt international lancé contre sa personne, n’ont été l’objet d’invectives aussi amplifiées. Pour avoir déclaré, dans l’avion qui le menait au Cameroun, que le préservatif aggravait le problème du SIDA, le prélat s’est vu traité de tous les noms de rat, aussi bien par de soi-disant chrétiens que par des Organisations humanitaires, mues uniquement par la protection du corps alors que la religion papale, tout comme l’islam, se bat pour un équilibre entre ce corps et l’âme suivant une morale et une éthique religieuse.
Il est admis que, pendant les rapports sexuels, le préservatif diminue à 85% les risques de contraction du virus du SIDA. Mais le danger demeure quand on sait qu’à 10-15% l’immunité contre ce virus n’est pas assurée. De ce fait, un individu sain risque sa vie, malgré ce qu’affirme l’industrie propagandiste du préservatif, en entretenant des rapports sexuels avec une personne malade. Nous comprenons tout de même qu’une telle lapalissade dérange certains fonctionnaires vénaux qui ne tirent leurs ressources que de ce vaste business de « lutte contre le SIDA » Force est de reconnaître donc, que la capote ne résoudra pas définitivement le problème du SIDA, mais, comme l’a dit le Pape, elle pourrait même l’aggraver. Ainsi, il est de notre devoir à tous de reconnaître que l’urgence est ailleurs : Trouver impérativement un vaccin contre le VIH puisque d’autres voies autres que les rapports sexuels peuvent conduire à la contraction de la maladie. Jusqu’à présent, aucune solution médicale efficace n’a été trouvée et ce, pas à cause de l’incompétence des médecins et des chercheurs qui, du reste, abattent un travail fort remarquable, mais à cause d’une mise en avant d’une solution qui est loin d’en être une:le port du préservatif.
Même si un jour un vaccin venait à être découvert, la position du Vatican et de l’islam, contre les actes adultérins et la débauche sexuelle, resterait la même car, les Ecritures sont d’une clairvoyance immuables. L’islam et le christianisme préconisent, plutôt, l’abstinence pour les sujets célibataires, la fidélité pour les Hommes mariés. Ici encore une précision reste à faire. La notion de couple ou de conjoint, dans le champ religieux, exclut le concubinage, c’est-à-dire toute forme d’union sexuelle sans aucun mariage préalable. De plus, cette notion de couple ne concerne que l’homme et la femme. Par conséquent, l’homosexualité est, de prime abord, exclut de la conception religieuse de la sexualité.
Benoît XVI s’adressait donc à ces hommes et femmes qui pratiquent leur religion sans en connaître les vrais fondements. Tous les chrétiens et musulmans qui adorent Dieu sans hypocrisie devraient saluer le courage du Pape qui, ni plus ni moyen, n’a fait que dire tout haut ce que les érudits de l’islam et du christianisme ont toujours marmonné par crainte de représailles des puissants athées tapis dans l’ombre.
De plus en plus, nous constatons une vaste politique antireligieuse qui, au nom de la laïcité et des droits de l’homme, œuvre sournoisement pour dénigrer les croyances bibliques et islamiques. Le vœu des hommes de pouvoir athées est de ranger la religion une bonne fois pour toute dans les oubliettes. Ces pourfendeurs de la religion ont réussi à faire du port du voile un crime, et du libéralisme sauvage, de la transsexualité de l’homosexualité, ainsi que de la pédophilie (avec les « boy et girl lover ») un choix de vie légal.
Il est donc temps que tous les croyants du monde s’unissent pour défendre les principes de leurs religions afin d’éviter l’apocalypse de la foi. Le Pape vient de donner le ton de cette lutte. A nous de lui emboîter le pas.
Le sociologue rebelle
mactko@yahoo.fr
SAUVEGARDE DE BIODIVERSITE DANS LA REGION DE KOLDA
La communication de développement initiée par l'ARD/K est en phase d'éxecution en partenariat avec les localiers en services dans le Fouladou. Ici, il s'agira de la conservation de la biodiversité selon cet article publié par la rédaction du site d'information en ligne établi dan la commune de Kolda.
(koldanews): Consciente de la perte importante de biodiversité occasionnée
par les feux de brousse récurrents, l’exploitation abusive de la forêt,
les pratiques agricoles néfastes entre autres, l’Agence Régionale de
Développement apporte sa réponse. En partenariat avec les correspondants
régionaux de presse et les radios locales, un plan d’action est en
cours. Objectif : sensibiliser davantage les élus et les populations en
vue de créer les conditions d’un développement durable dans les
collectivités locales de la région, classées parmi les plus pauvres du
pays.
La région de Kolda, malgré les ressources naturelles importantes dont
elle regorge, peine à prendre son envol économique. Le niveau de vie des
populations est loin d’être des meilleures. La récente Enquête
Démographique et de Santé signale un taux de pauvreté de plus de 73%
chez les fouladounabés. En effet, la forêt, une des ressources les plus
importantes de la région, est en proie à un pillage organisé dans sa
partie septentrionale, dans le département de Médina Yoro Foula, le
long de la frontière avec la Gambie voisine. Une situation qui oblige
par moment le service des Eaux et Forêts à prendre le bâton pour mettre
les brigands hors d’état de nuire. A cela s’ajoutent les feux de brousse
récurrents même si des avancées significatives ont été notées grâce à
la mise en place des comités villageois de lutte. Dans la même veine,
les forêts du sud souffrent également de l’action de l’homme à travers
la prolifération des « Sinthiangs et Sarés » parfois implantés au cœur
des étendues boisées. Certaines pratiques agricoles caractérisées par
des techniques de brulis et de mauvaise utilisation des pesticides, ne
militent pas aussi en faveur de la conservation de la biodiversité.
Toutes choses qui risquent de transformer les zones forestières en
désert. Consciente de la menace et de ses conséquences dans la vie des
populations, l’Agence Régionale de Développement de Kolda apporte sa
pédale douce pour mener la région de Kolda vers le développement
durable, en acceptant de porter le combat pour la préservation de la
biodiversité en collaboration avec les autres acteurs et les partenaires
au développement. Ainsi, en partenariat avec la presse locale, des
activités de sensibilisation sont en train d’être menées à la base à
travers des reportages, des débats, des émissions radio en
synchronisation entre autres, pour une prise de conscience en vue de
parvenir à un changement de comportement. Pour ce qui de la conservation
de la forêt, il s’agit concrètement de faire comprendre aux
populations riveraines que la ressource est d’abord leur patrimoine et
qu’il urge de la protéger et de l’exploiter de manière durable pour
qu’elle puisse profiter à la postérité. Mais aussi, faire un plaidoyer
fort à l’endroit des élus pour qu’ils tiennent compte des questions de
biodiversité dans la planification du développement des collectivités
locales notamment dans ses dimensions : « changement climatique, genre
et réduction de la pauvreté ».
Dans ce sillage, l’appropriation du code forestier et des textes de
lois relatifs à la création de villages s’imposent de nos jours pour
préserver les ressources forestières. Ces documents sont pour
l’essentiel ignorés par les populations du Fouladou. La visite de
terrain effectuée à Pata et ses enivrions dans le département de Médina
Yoro Foula renseigne à suffisance sur l’ignorance de ces textes.
jeudi 24 janvier 2013
GREENPEACE DECERNE A MACKY SALL SON PREMIER LORIER
Le président macky SALL vient d'être primer par l'organisation non gouvernementale (ONG) GREENPEACE. Selon l'agence de presse sénégalaise (APS), le prix récompense ses efforts pour la sauvegarde et le maintien des ressources halieutique de Sénégal.
Le prix de l'''Excellence in National
Stewardship of the Ocean'' vient d'être décerné au président sénégalais
Macky Sall pour sa politique de protection des pêcheries de son pays, a
appris l'APS jeudi de Greenpeace, qui invite le lauréat à porter le
combat de la promotion des réserves marines en Afrique.
''Greenpeace présente toutes ses
félicitations au président Macky Sall qui vient de remporter le prix
+Excellence in National Stewardship of the Ocean+ de la sixième édition
des Peter Benchley Ocean Awards'', rapporte un communiqué de la branche
africaine de cette organisation non gouvernementale (ONG) de protection
de l'environnement.
Greenpeace Afrique ''encourage'' le président Sall ''et l'invite à porter le combat de la promotion des réserves marines et de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources halieutiques au plan régional''.
''Ce prix est attribué chaque année au représentant d'une nation dont les politiques contribuent à la protection et la restauration des océans, au profit des communautés qui en dépendent'', explique l'ONG.
Elle affirme que ''depuis son arrivée à la tête du Sénégal, le président Macky Sall a posé des actes forts et courageux qui vont dans le sens de la préservation des pêcheries du pays''.
''Ce prix est une reconnaissance de son engagement politique'', a déclaré Micheal Obrien Onyeka, Directeur exécutif de Greenpeace Afrique, cité dans le communiqué.
Arrivé au pouvoir en mars 2012, le président Sall a annulé en avril 29 autorisations de pêche octroyées par le précédent régime à des chalutiers étrangers. Ces derniers ''pillaient les ressources marines et mettaient en danger les moyens de subsistance des communautés de pêcheurs artisans'', déclare Greenpeace Afrique.
Sur le site des Peter Benchley Ocean Awards, reçu à l'APS, le président sénégalais est à la tête d'une dizaine de personnes et d'institutions distinguées cette année pour leurs actions en faveur de la protection des mers. Sur la liste figure aussi le congressiste américain Ed Markey, qui remporte le prix ''Excellence in Policy''.
''Parmi les premiers actes posés après son élection en 2012, le président Sall avait annulé toutes les autorisations de pêche exploitées par des étrangers sur la zone économique exclusive de son pays. Quelques mois après sa décision, des milliers de pêcheurs locaux voyaient leurs prises augmenter nettement [...]'', lit-on sur le même site.
''Le président Sall s'emploie maintenant à garantir dans son pays une pêche durable et libre de toute exploitation étrangère, en instaurant une gestion exemplaire de la ressource en Afrique de l'Ouest comme dans le reste du monde'', ajoute-t-il.
Selon Greenpeace Afrique, le chef de l'Etat sénégalais est aussi distingué pour ''sa décision de fermer les eaux sous juridiction sénégalaise aux chalutiers pélagiques pour une durée d'au moins une année''.
L'ONG déclare avoir ''proposé la candidature du président Macky Sall au comité de sélection'' des personnes et organisations qui devaient être distinguées pour l'édition 2013 des Peter Benchley Ocean Awards.
L'écrivain Peter Bradford Benchley (1940-2006), parrain des Ocean Awards, est devenu célèbre avec son roman ''Les Dents de la mer'' écrit en 1974 et adapté à l'écran par Steven Spielberg en 1975, explique l'encyclopédie en ligne Wikipedia.
''Fasciné par les mystères de la mer, Peter Benchley rédigea beaucoup d'histoires ayant pour cadre le monde maritime'', ajoute-t-elle.
Greenpeace Afrique ''encourage'' le président Sall ''et l'invite à porter le combat de la promotion des réserves marines et de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources halieutiques au plan régional''.
''Ce prix est attribué chaque année au représentant d'une nation dont les politiques contribuent à la protection et la restauration des océans, au profit des communautés qui en dépendent'', explique l'ONG.
Elle affirme que ''depuis son arrivée à la tête du Sénégal, le président Macky Sall a posé des actes forts et courageux qui vont dans le sens de la préservation des pêcheries du pays''.
''Ce prix est une reconnaissance de son engagement politique'', a déclaré Micheal Obrien Onyeka, Directeur exécutif de Greenpeace Afrique, cité dans le communiqué.
Arrivé au pouvoir en mars 2012, le président Sall a annulé en avril 29 autorisations de pêche octroyées par le précédent régime à des chalutiers étrangers. Ces derniers ''pillaient les ressources marines et mettaient en danger les moyens de subsistance des communautés de pêcheurs artisans'', déclare Greenpeace Afrique.
Sur le site des Peter Benchley Ocean Awards, reçu à l'APS, le président sénégalais est à la tête d'une dizaine de personnes et d'institutions distinguées cette année pour leurs actions en faveur de la protection des mers. Sur la liste figure aussi le congressiste américain Ed Markey, qui remporte le prix ''Excellence in Policy''.
''Parmi les premiers actes posés après son élection en 2012, le président Sall avait annulé toutes les autorisations de pêche exploitées par des étrangers sur la zone économique exclusive de son pays. Quelques mois après sa décision, des milliers de pêcheurs locaux voyaient leurs prises augmenter nettement [...]'', lit-on sur le même site.
''Le président Sall s'emploie maintenant à garantir dans son pays une pêche durable et libre de toute exploitation étrangère, en instaurant une gestion exemplaire de la ressource en Afrique de l'Ouest comme dans le reste du monde'', ajoute-t-il.
Selon Greenpeace Afrique, le chef de l'Etat sénégalais est aussi distingué pour ''sa décision de fermer les eaux sous juridiction sénégalaise aux chalutiers pélagiques pour une durée d'au moins une année''.
L'ONG déclare avoir ''proposé la candidature du président Macky Sall au comité de sélection'' des personnes et organisations qui devaient être distinguées pour l'édition 2013 des Peter Benchley Ocean Awards.
L'écrivain Peter Bradford Benchley (1940-2006), parrain des Ocean Awards, est devenu célèbre avec son roman ''Les Dents de la mer'' écrit en 1974 et adapté à l'écran par Steven Spielberg en 1975, explique l'encyclopédie en ligne Wikipedia.
''Fasciné par les mystères de la mer, Peter Benchley rédigea beaucoup d'histoires ayant pour cadre le monde maritime'', ajoute-t-elle.
mercredi 23 janvier 2013
CONSEIL MUNICIPAL DE KOLDA
Le conseil municipal de Kolda aborde la question de l’assainissement lors de sa session 2013. La commune est confronté à un problème d’assainissement réel.
(koldanews) Conformément au code des collectivités locales, le conseil municipal de Kolda a démarré ce vendredi 18 janvier les débats d’orientation pour le compte de son budget 2013. A l’occasion, la mauvaise gestion des ordures qui plonge la ville dans une insalubrité permanente a été décriée par les conseillers. Ces derniers exigent également que les espaces nouvellement lotis dans les quartiers périphériques soient distribués aux ayant-droits.
Les conseillers municipaux de Kolda ne veulent plus d’une ville« sale et nauséabonde par endroits, avec des dépotoirs d’ordures partout ». Les élus l’ont fait savoir lors des débats d’orientation qui ont eu lieu ce vendredi. Ainsi, ils invitent l’édile de la ville à prendre à bras le corps cette question pour rendre « belle et attrayante » la capitale du Fouladou. Cette doléance des populations n’est pas tombée dans l’oreille de sourd. L’adjoint au maire reconnait que l’assainissement reste un casse-tête pour l’actuelle équipe. Toutefois, il promet des améliorations dans la gestion des ordures. A en croire Barou Baldé, dans le cadre du GIC, un dépotoir d’ordures a été trouvé au niveau de la localité de Saré Koldiang sur l’axe Kolda-Pata. Il urge maintenant de réfléchir sur un plan de ramassage et de trouver les moyens de transport avec l’appui des services techniques et des partenaires pour rendre propre la ville de Koli Dado.
Autre question non moins importante soulevée par les conseillers, c’est celle relative à la distribution des parcelles notamment dans les quartiers périphériques. En effet, depuis 2002, la municipalité a décaissé des sommes importantes pour procéder à des lotissements sans pour autant faire d’attributions. Ce qui met les populations de ces nouveaux quartiers « sans eau, ni électricité » dans une situation inconfortable. Ainsi, les conseillers demandent au maire de tout mettre en œuvre pour que « ces parcelles soient distribuées aux ayant-droits cette année ». Dans la même, des conseillers soutiennent que ces nouvelles attributions pourraient permettre à la mairie de renflouer ses caisses à hauteur de « 400 millions ». Une manne financière qui allait aider la municipalité à faire face aux dépenses d’investissement.
A signaler que ce vote de budget 2013 démarre sous de bons auspices, dans une atmosphère bonne enfant, loin des crocs en jambes et autres peaux de bananes que les libéraux (pro et anti Bécaye) se sont jetées l’année dernière. Ce qui fait dire à certains observateurs du champ politique local : « à quelque chose malheur est bon ». Selon ces derniers, la perte du pouvoir a permis à ces libéraux qui se regardaient en chiens de faïence hier, de mettre beaucoup d’eau dans leur venin.
samedi 19 janvier 2013
L'AUDACE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT ET DES INOVATIONS FUTURISTES POUR LE SENEGAL ET L'AFRIQUE.
Pierre Goudiaby Atépa propose le service militaire et civique obligatoire dans l’ouvrage qu'il vient de publier ce samedi au grand théâtre.
D'autres propositions sont à découvrir dans le livre que j'ai eu l'insigne honneur de partager avec lui à la cérémonie. Je vous encourage à le lire. Il est très bien écrit et les expressions sont clairement accessibles.
(APS) -L’architecte-ingénieur sénégalais Pierre Goudiaby Atépa propose, dans un livre intitulé ‘’Oser douze propositions pour un Sénégal émergent‘’ dans lequel il s’entretient avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo, l'institutionnalisation du service militaire et civique obligatoire pour développer le Sénégal.
‘’Dans beaucoup de pays industrialisés, le service militaire est obligatoire et cela n’a aucune incidence négative sur le niveau d’instruction de la jeunesse’’, affirme M. Goudiaby à la page 96 de l’ouvrage dont la cérémonie de dédicace a eu lieu samedi au Grand Théâtre national, à Dakar.
Selon lui, ‘’la durée du service militaire obligatoire est considérée comme étant généralement plus propice à l’éclosion de talents cachés’’.
‘’Le service militaire obligatoire, dit Pierre Goudiaby, doit en effet accompagner les efforts du gouvernement dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de la formation. Un jeune est toujours un réservoir de forces ou de potentialités : tout dépend de son environnement et de l’éducation reçue.’’
Il estime que ‘’des milliers d’élèves n’hésiteraient pas à s’engager dans l’armée qui leur dispense un enseignement général ou scientifique’’.
‘’Je propose le service militaire pour faire de la discipline un credo et je souhaite que l’Assemblée nationale débatte sur la question en examinant les formes de ce service civique’’, déclare-t-il.
Dans le livre, Pierre Goudiaby Atépa invite également les autorités à oser tenir des états généraux de l’éducation en mettant l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Selon lui, on ne peut pas injecter 40% du budget national dans l’éducation sans qu’il n’y ait de résultats.
‘’On ne peut plus enseigner comme on le faisait il y a de cela 60 ans, il faut oser faire table rase de ce qui s’est passé pour une nouvelle éducation’’, a -t-il indiqué.
Ce livre de 200 pages, édité par l’Harmattan-Sénégal, a été ‘’conçu en 14 mois [...] et est composé d’une série d’entretiens faits avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo’’, a souligné l’éditeur Abdoulaye Diallo.
L’architecte-inégnieur y invite les autorités sénégalaises à faire preuve d’audace sur ses 12 propositions, dans lesquelles il appelle à ‘’oser l’avenir autrement, oser entreprendre avec audace, oser une discrimination économique positive, oser des états généraux de l’éducation et la révolution’’.
Il exhorte aussi à ‘’oser l’anglais comme deuxième langue officielle, oser le service militaire et civique obligatoire, oser une urbanisation nouvelle, oser la bonne gouvernance, oser l’agriculture autrement, oser ensemble avec la diaspora, oser l’énergie solaire, oser un nouveau pacte social’’.
Plusieurs personnalités sénégalaises et de la sous-région ont pris part à la cérémonie de dédicace et de lancement du livre. Etaient aussi présents des élèves venus des lycées de Dakar.
Parlant de Pierre Goudiaby, le journaliste Honoré de Sumo déclare dans le livre : ‘’L’ordre, la discipline, le patriotisme, le civisme sont des valeurs auxquelles vous êtes attaché et qui font partie des conditions d’émergence.’’
Selon lui, ‘’la durée du service militaire obligatoire est considérée comme étant généralement plus propice à l’éclosion de talents cachés’’.
‘’Le service militaire obligatoire, dit Pierre Goudiaby, doit en effet accompagner les efforts du gouvernement dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de la formation. Un jeune est toujours un réservoir de forces ou de potentialités : tout dépend de son environnement et de l’éducation reçue.’’
Il estime que ‘’des milliers d’élèves n’hésiteraient pas à s’engager dans l’armée qui leur dispense un enseignement général ou scientifique’’.
‘’Je propose le service militaire pour faire de la discipline un credo et je souhaite que l’Assemblée nationale débatte sur la question en examinant les formes de ce service civique’’, déclare-t-il.
Dans le livre, Pierre Goudiaby Atépa invite également les autorités à oser tenir des états généraux de l’éducation en mettant l’accent sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Selon lui, on ne peut pas injecter 40% du budget national dans l’éducation sans qu’il n’y ait de résultats.
‘’On ne peut plus enseigner comme on le faisait il y a de cela 60 ans, il faut oser faire table rase de ce qui s’est passé pour une nouvelle éducation’’, a -t-il indiqué.
Ce livre de 200 pages, édité par l’Harmattan-Sénégal, a été ‘’conçu en 14 mois [...] et est composé d’une série d’entretiens faits avec le journaliste indépendant Honoré de Sumo’’, a souligné l’éditeur Abdoulaye Diallo.
L’architecte-inégnieur y invite les autorités sénégalaises à faire preuve d’audace sur ses 12 propositions, dans lesquelles il appelle à ‘’oser l’avenir autrement, oser entreprendre avec audace, oser une discrimination économique positive, oser des états généraux de l’éducation et la révolution’’.
Il exhorte aussi à ‘’oser l’anglais comme deuxième langue officielle, oser le service militaire et civique obligatoire, oser une urbanisation nouvelle, oser la bonne gouvernance, oser l’agriculture autrement, oser ensemble avec la diaspora, oser l’énergie solaire, oser un nouveau pacte social’’.
Plusieurs personnalités sénégalaises et de la sous-région ont pris part à la cérémonie de dédicace et de lancement du livre. Etaient aussi présents des élèves venus des lycées de Dakar.
Parlant de Pierre Goudiaby, le journaliste Honoré de Sumo déclare dans le livre : ‘’L’ordre, la discipline, le patriotisme, le civisme sont des valeurs auxquelles vous êtes attaché et qui font partie des conditions d’émergence.’’
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