jeudi 28 février 2013

INTERVIEW EXCLUSIVE



LEOPOLD NZALE ADJOINT DU CHEF DE SERVICE DE L’ANIMATION CULTURELLE ET SPORTIVE (SACS) DU CENTRE DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES DE DAKAR (COUD) A L’UCAD.


« Awadi et Tiken Jah Facoly vont se produire au grand stade du campus d’ici au mois d’Avril ».

Léopold Nzalé agent du COUD en charge du sport amateur et de la culture annonce les projets du nouveau directeur Abdoulaye Diouf SARR pour l’épanouissement des étudiants de l’université Cheik Anta Diop.

Dites-nous en quelques lignes ce que c’est que le SACS ?
Le SACS c’est le service de l’animation culturelle et sportive. Il est une subdivision du COUD. C’est le service chargé de l’animation de toutes les activités culturelles et sportives. Sa mission c’est d’œuvrer pour l’épanouissement des étudiants et de leur offrir un cadre de distraction et de décompression. Le SACS est chargé de la reconnaissance de toutes les amicales et des associations d’étudiants. C’est nous qui les octroyons des récépissés et finançons leurs manifestations culturelles par voie de subventions.

Qu’est-ce vous êtes entrain de célébrer ce matin ?
Nous avons signé une convention de partenariat entre le COUD délégataire de pouvoirs au SACS et la fédération sénégalaise de tennis de table au campus social de l’UCAD. C’est un partenariat sur lequel les deux parties avaient travaillé depuis longtemps et qui a abouti ce matin dont nous sommes satisfaits. C’est une première au sein de l’université car ils n’y avaient pas un interlocuteur. C’est aussi une innovation du nouveau directeur du COUD Abdoulaye Diouf SARR.

Qu’est-ce qu’on peut retenir de cette cérémonie concrètement ?
Comme je vous ai dit c’est une première comme l’a souligné le président de la fédération de tennis de table. Il est convenu avec le directeur du COUD de former une équipe compétitive constituée d’étudiants pour participer au championnat. Mais aussi avec l’assistance des techniciens de la fédération former des arbitres. Abdoulaye Diouf  SARR estime qu’il ne s’agit pas seulement de signer un document mais nous devrions aller au-delà. Faire des choses concrètes c'est-à-dire que le tennis de table soit vulgarisé dans l’espace et que les étudiants s’intéressent à sa pratique. Tant et si bien qu’ils doivent être soutenus sur le plan des loisirs. Cela y va de leur épanouissement. En gros c’est ce qui a été le sens de cette cérémonie de signature de convention. A cela s’est ajouté une série de matchs de gala pour initier le public, organisés par les membres de la fédération sur l’esplanade du pavillon A.

Quelle est la place de la culture et du sport dans la mission du COUD ?
Vous savez moi j’ai fais plus de vingt ans à l’UCAD. J’ai été étudiant et puis agent du COUD. Mais s’il y a une chose que j’ai remarquée pendant ce quart de siècle c’est que tout à évoluer ici sauf le sport. Je veux dire en tant termes d’infrastructures. Aujourd’hui on se rend compte avec l’arrivée de ce nouveau directeur que tout a évolué. Les choses bougent dans le bon sens. Il fût des temps quand nous on est arrivé ici le service le plus important était le SACS. Les gens pouvaient décompresser avec des jeux d’esprits comme le scrabble et les jeux de dames à côté du sport de contact. Quand un étudiant est accablé par le pédagogique, il faut qu’il puisse se libérer. Malheureusement cela n’a plus fonctionné depuis une quinzaine d’années. C’est pourquoi les gens ont salué les initiatives de la nouvelle direction qui a commencé à redonner aux étudiants cette possibilité de détente. Et j’en veux pour preuve le campus Navétane que nous avons organisé l’année dernière. Les gens ont voulu tuer le projet dans l’œuf. Si l’on sait la caricature faite à l’université. Mais Abdoulaye Diouf SARR nous a dit de lui présenter un projet et nous nous sommes lancés. Finalement avec ses encouragements nous avons pu réussir. D’ailleurs même le président de l’ONCAV Amadou KANE nous a félicité quand il a fait le déplacement. Il s’est interrogé sur comment nous avons pu boucler le tournoi sans heurts. Maintenant sur le plan culturel, déjà on a fait des projections de films, chose qui revient. A voir la structure du terrain de basquet équipé d’une cabine et d’un pan de projection vous devez vous rendre compte que c’est une pratique qui était prise en compte dés le début. On a un programme annuel. Tous les Mercredis de chaque mois il est prévu une projection de films dans le campus. Chose inédite le COUD vient de signer une convention de partenariat également avec le centre culturel français. Nous allons y envoyer des agents de nos services pour faire des formations et un renforcement de capacités pour la réussite de notre mission culturelle. Donc dans deux semaines nous allons signer une nouvelle convention de partenariat avec la fédération sénégalaise de scrabble et s’en suivra la fédération sénégalaise de jeux de dames. Paradoxalement, le Sénégal qui est l’une des meilleurs nations de scrabbles au monde, qui bat même les russes sensés être des références, ne compte pas de joueurs issus de l’université. C’est grave pour un temple du savoir comme l’UCAD. Le sport et la culture contribuent à la stabilité de l’université. C’est pourquoi le directeur veut redonner au campus son lustre d’entant. Nous l’avons compris comme telle. Le plus important c’est que tout le monde puisse s’épanouir dans sa discipline préférée car il y des talents extraordinaires qui dorment ici. Vous avez certainement vu les projections des films réalisés par le ciné club de l’UCAD. Nous avons récemment acquis un écran géant pour permettre aux étudiants de suivre l’intégralité de la coupe d’Afrique des Nations. Voila la place du sport et de la culture dans notre institution. C’est une place très important.

Qu’est ce qui est entrepris par le COUD pour intéresser les étudiants à ces genres de programmes ?
Il est prévu une série de concerts dans les différents campus que nous gérons au Sénégal. Awadi et Tiken Jah Facoly vont se produire au grand stade du campus d’ici au mois d’Avril. Omar Péne suivra. Ce programme est annuel pour Dakar, chaque mois il est prévu un concert. Ces artistes ont une dimension internationale. Ils vont contribuer à la réussite de notre projet. Dans les universités régionales ces manifestations vont se faire par tranches. Il est prévu de telles choses à Bambey, Ziguinchor, Thiés. Nous pensons qu’à la fin les étudiants vont se sentir dedans. Ils vont s’approprier de nos activités au fur et à mesure. A l’esplanade des pavillons J et K sera construit une salle des jeux qui va accueillir plusieurs manifestations sportives et culturelles. C’est une salle polyvalente et le directeur SARR nous a octroyé le terrain.

Quelles sont les disciplines sportives et culturelles que vous gérez?
Le SACS en tant que tel ne gère que le sport amateur. Mais nous avons dans l’université toutes les disciplines d’élites recensées au Sénégal. A titre d’exemple nous avons le football, le basket, le hand ball, le volet ball, l’athlétisme, les arts martiaux et même la dance classique. Sur le plan culturel, il y a le théâtre mais aussi la musique. Nous avons déjà un programme de relance de ces deux genres. On a mis en place une troupe qui se produira en français à l’image des burkinabés et des ivoiriens dont les étudiants ont réussis. Avec le téléfilm classe A les ivoiriens font le buzz. Au début nous avions un orchestre qui a révélé Ndiaga Diop le fondateur de Be One Africa et qui a travaillé avec Bob Marley en Jamaïque. Nous allons rétablir tout cela.

Quelle est votre stratégie de communication vue la diversité des projets sportifs et culturels?
Tout d’abord, le SACS va bientôt organiser des journées portes ouvertes. C’est par cela qu’on va amorcer la communication. D’ici quelque temps, les gens seront ébahis. Le COUD va installer une radio et une télévision hertziennes. Ce qui nous retarde c’est seulement les histoires d’analogie et de numérique. Vous verrez aussi bientôt des panneaux numériques car les étudiants affichent partout. Cela détériore l’image du campus et de l’espace. Alors que nous dépensons des millions pour repeindre les murs et les espaces de détente. Cependant l’Etat doit nous accompagner et augmenter le budget du COUD en ce sens que l’effectif des étudiants accroît de manière exponentielle.  

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