mardi 18 décembre 2012

LES ETUDIANTS RÉCLAMENT LEURS BOURSES A L'UCAD



La situation du campus social de l'UCAD et des étudiant a bien connu des évolutions depuis l’avènement de l’alternance politique intervenue au mois de Mars 2012 au Sénégal.
Aujourd'hui beaucoup de gens pensent que le régime du président Macky SALL va vers la restriction des attributions de bourses. Face à cela les étudiants se barricadent contre toute tentation visant à les priver d'un "acquis" obtenu d'âpres luttes syndicales. Pour rappel c'est le président Abdoulaye Wade qui avait généralisé   les bourses pour tout étudiant sénégalais inscrit régulièrement dans une université publique.
Certains étudiants du privé ont droit aussi à la bourse sur demande. Ainsi à défaut d'avoir une bourse tributaire des notes du Bac en première année, les étudiants non boursiers ont droit à une aide annuelle de 60.000f CFA quand les plus méritants ont 36.000f pour la bourse entière et 18.000f pour la demi bourse. Un étudiant qui passe en classe supérieure a automatiquement la bourse entière.
A partir du second cycle d'autres avantages viennent se greffer à tout cela. Il s'agit de la subvention accordée aux étudiants-chercheurs pour la rédaction de leurs mémoires de masters. En plus les étudiants du master 2, c'est à dire de la deuxième année du second cycle bénéficient de 60.000f CFA de bourse.
Aujourd'hui le problème qui se pose n'est pas nouveau pour ceux qui connaissent le fonctionnement des bourses: retard de payement. Un début de solution a été trouvé l'an passé en ce sens que la bancarisation  devrait permettre aux étudiants de percevoir leur argent sans trop de difficultés. La date des rappels de rentrée a été aussi reculée du mois Janvier au mois de Décembre.
C'est pourquoi les étudiants ont occupés l'avenue Cheikh Anta Diop pour dénoncer le retard du payement.

lundi 17 décembre 2012

LUTTE CONTRE L'EXCISION AU FOULADOU


 La reconversion des exciseuses lancée 
 Une équipe pluridisciplinaire de techniciens de santé, de religieux et des animateurs du développement à la base s'est retrouvée avec une trentaine d'exciseuses. Objectifs les convaincre d'abandonner la pratique traditionnelle néfaste jugée pour la femme qu'est l'excision. C'est ce que « USU » une Ong d'appui au développement financé par une structure Allemande Intact BMZ a tenté de faire comprendre pendant 2 jours à Kolda. Convaincre les exciseuses a abandonné de leur propre gré cette pratique après avoir été bien formées sur les dangers de cette pratique traumatisante pour les petites filles. Le coordonnateur régional M.Toussain, a joué sur cette corde sensible pour ainsi demander à ces femmes d’un certain âge pour l’essentiel de mesurer la souffrance de cette «innocente trahie par ces parents se débandant pour échapper à l’ablation du clitoris. Tenue par de gros bras elle n’a que ces larmes pour exprimer cette blessures dont les cicatrices l’accompagneront pour toute sa vie».Des récits émouvants sur la souffrance avant que Dr Boiro ne revient sur les dangers de cette pratique interdite mais toujours en vigueur au Fouladou. Fils du Fouladou il a puisé ses arguments sur les connaissances scientifiques, des traditions et des mœurs de la région pour plaider en faveur de l’abandon de cette pratique. Le tout accompagné par des images de quelques cas de victimes de la pratique. Beaucoup d’exciseuses ont été visiblement touchées par l’exposé. Le tout complété par des prêches des Islamologues venus éclairer la lanterne des participantes sur la question. «Le prophète Mohamed n’a jamais fait cette pratique.» Au finish certaines exciseuses ont juré devant Dieu et devant l’assistance de ne plus jamais refaire cette pratique. Le coordonnateur régional de USU Kolda Séni Nanko s’est réjoui de ces engagements volontaires et a réaffirme la volonté de son équipe de poursuivre le travail entamé dans la région qui leur a permis de recenser une centaine d’exciseuses suivies et impliquées dans le combat. « La tâche est difficile, reconnait-il avec certains secteurs de résistance dans le village. Il a rappelé que ce programme s’accompagne de la lutte contre les fistules. Prés de 22 femmes ont eu à bénéficier de traitement contre ce fléau grâce à un financement de la coopération Allemande. Un symposium a suivi cette rencontre. Madame Niane coordinatrice nationale de USU s'est réjouit de l'implication des religieux et chefs coutumiers venus participer à cette rencontre 
 Avec koldanews et youtube

samedi 15 décembre 2012

Kolda en images et en son

Cette collection d'images est une présentation visuelle de la ville de Kolda. Les images sont tirées de Koldanews.











Cette vidéo est tirée de youtube. Elle est réalisée par un fils de Kolda, Alpha Sadou Gano.

vendredi 14 décembre 2012

L'expérience brésilienne fait des émules en Casamance

L'expérience brésilienne de lutte contre la dengue a inspirée les acteurs agricoles au sud du Sénégal en s'essayant à la pratique de l'élevage de mouches trans génétiques.
Ici, elles sont plutôt destinées à lutter contre la mouche qui affecte les cultures de mangues.

Ainsi en Casamance, le PADERCA en collaboration avec l’ISRA et la DPV[1] ont élaboré un programme spécial de lutte contre les espèces nocives contre l’arboriculture, notamment la filière mangue. Ils ont expérimenté une lutte dite biologique en lieu et place de celle dite chimique.

La technique consiste à lâcher une mouche qui se nourrit de « batrocérats » à savoir les mouches de fruits d’où le lâcher « carvi tri ». « C’est la meilleure méthode de lutte contre cette espèce destructrice de fruits » confie Moustapha Bodian coordonateur national du PADERCA.
La cérémonie officielle de lancement du lâcher carvi tri de la mouche qui lutte contre celles des fruits s’est tenue à  Djibélor.


Mr Bodian pense que l’hivernage est le moment propice pour le lâcher de cette mouche qui se nourrit de ses sœurs mouches pour éviter l’infection des fruits. Cette nouvelle méthode nécessite des fonds pour faire tâche d’huile dans les autres régions[1].
L’exposé a également porté sur le rôle important que cette nouvelle méthode de lutte contre ce parasite avant d’aboutir par le lâcher du parasitoïde dans l’air. Une véritable guerre sans merci que ces mouchent devront livrer contre leurs sœurs dont les objectifs différent.
On le voit donc ces deux expériences constituent des références dans la protection de la biodiversité dans le contexte mondiale de dégradation de l’environnement.
Elles sont significatives à deux niveaux à notre sens :
Ø  Elles sont des exemples de préservation de l’environnement en remplaçant les méthodes mécanique et chimique de lutte contre les invasions dont les hommes et les végétaux sont victimes d’une part.
Ø  D’autre part, elles participent à la recomposition des écosystèmes terrestres et contribuent à la diversification de leurs espèces.









Avec koldanews, le PADERCA et scoopsdeziguinchor.

Brésil : des moustiques transgéniques pour combattre la dengue.


Concours Panic Reverse 2012-Tuer les mouches au... par dartagnanproductions



Pour lutter contre la dengue, une maladie virale des pays tropicaux très répandue, le Brésil vient de mettre en place un système original qui consiste à produire en grande quantité des moustiques transgéniques.
La dengue est une maladie virale en pleine expansion dans les pays tropicaux qui provoque fièvre, douleurs musculaires et maux de tête et qui peut sous certaines formes entrainer la mort. Or il n'existe pas encore de traitement spécifique de cette infection qui est transmise aux êtres humains par la piqure d'un moustique « Aedes aegypti ».
Le Brésil, qui estime qu'un demi-million de sa population est touché chaque année par cette maladie, a lancé une expérience autour de la ville de Bahia qui a permis de réduire de 90% la population de ces moustiques en six mois.
Face à ce résultat le gouvernement à décider d'élargir ce procédé à l'ensemble du pays, en créant une usine qui a été inaugurée dans l'Etat de Bahia et qui produira 4 millions de moustiques mâles transgéniques par semaine qui seront lâchés dans la nature.
Ces insectes qui seront en quantité deux fois supérieur aux moustiques non transgéniques, s'accouplerons et produirons des insectes qui ne deviendront jamais adulte.

Avec RFI et maxisciences







samedi 8 décembre 2012

La fondation conrad Adenauer oeuvre pour la vision des questions environnementales dans les medias.

L'environnement, l'enfant pauvre des médias? Médias et environnement. Le rôle des journalistes. La FKA a abrité, le 6 novembre 2012, un séminaire sur le thème "Environnement, énergies renouvelables et développement durable - sont-ils présents dans les médias?". Les experts Pr Adams Tidjani, Pr Mbacké Niang et Pr Mamadou Kassé ont introduit des sujets mal connus et pas encore traités dans les médias, comme la correlation entre environnement et développement durable, l'efficacité énergétique dans la construction et les origines des innondations de Dakar avec la propositions de solution. Les journalistes ont signé la charte de l'environnement en guise d'engagement. De Hamidou Sagna La Fondation Konrad Adenauer a abrité, le mardi 6 novembre 2012, un séminaire sur le thème: Environnement, énergies re-nouvelables et développement durable – sont-ils présents dans les médias ? C’est le Pr Adams Tidjani qui introduit le thème « Développement durable et environnement ». Au cours de son exposé, le Pr Tidjani a montré le rapport qu’il y a entre le développement durable et la politique, l’économie, la justice, la culture, etc. Selon lui, l’environnement est étroitement lié à l’économie. C’est pourquoi on ne peut le dissocier des politiques de santé, de réduc-tion de la pauvreté, etc. Malgré tout, l’environnement n’est pas bien traité dans les médias. Il a ainsi évoqué l’étude du journaliste Birima Fall qui a constaté que l’espace réservé à l’environnement au cours de son étude tournait autour de 5 %. De l’avis du Pr Tidjani, les responsabilités du journaliste vont des observations sur l’état de l’environnement aux pressions qu’il subit, l’accès du public à une information de qualité sur la qualité environnementale, la veille environnementale, un processus continu de collecte, d’analyse et de diffusion des informations. Dans le registre des responsabilités, le Pr Tidjani a évoqué, pour le déplorer, le manque de cohésion des dif-férents départements ministériels. Pour il-lustrer son observation, il donne l’exemple de la gestion des déchets. Le ministère de l’Environnement, celui de l’Education, du Tourisme, de l’Energie, des Transports, de l’Emploi, de la Santé, de la Communication sont concernés par la problématique. Mais, ces différents départements s’ignorent mu-tuellement dans la gestion des ordures. Le Pr Tidjani a terminé son exposé en relevant quelques pratiques paradoxales en cours. Il en est ainsi de la gestion du charbon de bois, de la présence du mercure dans nos foyers avec les lampes à basse consomma-tion, de la levée de la limite d’âge des véhi-cules d’occasion importés. A la suite du Pr Adams Tidjani, l’architecte Mbacké Niang a introduit le thème « Pour l’efficacité énergétique de la typologie de l’habitat au Sénégal grâce à la synergie ent-re protection solaire et captage de l’énergie solaire ». De son exposé on retiendra la difficulté des populations et des autorités à savoir où construire, comment construire et avec quels matériaux construire. Pour pro-téger le bâtiment et capter l’énergie solaire, l’architecte Niang recommande l’habitat bi-oclimatique. Ce qui suppose une nouvelle culture. Selon Mbacké Niang, il y a trois manières de construire au Sénégal : le tra-ditionnel, le colonial et le moderne. Tous les trois modèles n’ont pas le même compor-tement thermique. Il ressort de son exposé que le modèle de construction suit un mi-métisme culturel. C’est pourquoi, il recom-mande aux pouvoirs publics la normalisation et la régularisation. Quant au journaliste Mamadou Kassé, il a exposé sur le sujet « la Niaye de Dakar . Quelles leçons à tirer pour la gestion de l’environnement, de l’urbanisme et de l’énergie ». Son exposé a permis de comprendre le récurrent problème des inondations à Dakar. La capitale est une presqu’île où il y avait des couloirs destinés au passage des eaux de ruissellement. L’occupation anarchique des habitations a provoqué un bouleversement de l’écosystème et contraint la capitale à em-magasiner une quantité d’eau inhabituelle. A l’instar du Pr Tidjani et de l’architecte Mbacké Niang, Mamadou Kassé s’est demandé comment on ait pu laisser construire dans des zones inondables. Pour autant, l’eau qui passe pour une malédiction ne l’est pas pour Kassé. A l’en croire, les quantités d’eau qui stagnent pourraient permettre de développer une agriculture urbaine. La représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), Andréa Kolb a de-mandé une redéfinition de la politique environnementale du Sénégal pour mieux préserver le littoral et faire face à la polluti-on de ses plages. « Les plages sont tellement polluées que les touristes ne s’intéressent souvent plus à cette destination. Il y a des conséquences directes sur ce secteur mais aussi sur d’autres domaines de la vie économique », a-t-elle indiqué. Au-tant de problèmes qui interpellent les jour-nalistes. Andréa Kolb invite à développer davantage sur ce thème des actions de sensibilisation à l'endroit du grand public, pour la protection et la préservation des plages sénégalaises. Le directeur de la Communication, M. Aliou-ne Dramé qui présidait la cérémonie, s’est félicité du partenariat entre la Fondation Konrad Adenauer et le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information (CESTI) d’une part, et d’autre part avec l’Agence de Presse sénégalaise (APS). Représentant le directeur du CESTI, M. Moustapha Guèye a annoncé que son école a introduit dans ses curricula l’enseignement de l’environnement. Le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), M. Doudou Sarr Niang a annoncé que sa structure recrute le major en environnement du CESTI. Le coordonna-teur de l’Association des journalistes en zo-ne frontalière (AJRF) Mouhamadou Lamine Barro a fait cas des questions environne-mentales relatives surtout à l’extraction de l’or et des industries minières à Kédougou Plusieurs recommandations ont été formu-lées dont l’institution d’un prix du meilleur article en environnement. Publication tirée du site de la Fondation.

jeudi 6 décembre 2012

couché de soleil

image de couché du soleil, bonne soirée.
Gelonghal a été fêté a Kolda aprés avoir gagné le prix du meilleur clip vidéo en Afrique. Suivez le show du retour au terrain du réveil de Sikilo.

lutte contre le sida au Sénégal

La question du financement de la lutte contre le sida se pose, après la décision du fond mondial de suspendre ses subventions aux états de faibles taux de prévalence. Dans cette vidéo le docteur Ibra Ndoye en parle. Il est le président du conseil national de lutte contre le sida (CNLS) au Sénégal.

pression sur l'environnement: le déboisement continue en amazonie

cette vidéo montre comment la construction de grosses infrastructures dégrade l'environnement et déséquilibre les écosystèmes. Ici il s'agit du troisième plus grand barrage au monde en Amazonie. Suivez vous comprendrez ses impacts sur la biodiversité.
Teaser les invisibles de Belo monte - Ushuaia TV par apocalypsexinguara

la conservation de la biodiversité doit être un comportement de tous les jours

Cette vidéo est réalisé dans le but d'éduquer l'humanité à adopter un comportement plus responsable vis à vis des ressources naturelles et la sauvegarde de l'environnement dans sa diversité biologique. La fondation Nicolas Hulot a pris les devant en réalisant ce film complet de huit minutes. Sa particularité c'est qu'elle a touché l'essentiel des questions relatives à la problématique de la biodiversité.