jeudi 21 novembre 2013

AMPHI DE RENTREE CESTI



DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE : UN "THINK TANK" GROUPE PROSPECTIVE MIS SUR PIED

C’est à travers une assemblée générale constitutive que les activités du GPDA ont été lancées ce matin à Dakar. Le Groupe Prospective et Développement en Afrique est une association regroupant des experts de tous les domaines des sciences sociales qui ont décidé de réfléchir sur des stratégies de développement pour le Sénégal et l’Afrique. 
Un nouveau cadre de réflexion et de contribution pour sortir nos pays du sous-développement a été mis sur les fonds baptismaux. En effet il s’agit d’un « Think-Tank ». A en croire son projet de charte, ce groupe a l’ambition de devenir « un réseau de référence parmi les plus représentatifs des intellectuels et cadres sénégalais et africains aux plans national et international, pour traiter avec toute la crédibilité et l’objectivité nécessaires les grandes questions de développement ». C’est ainsi que la prospective y trouve sa place dans ce « Think-Tank » : « Il s’agit pour nous d’aller au-delà des éléments contingents et conjoncturels dans nos analyses pour en appréhender la substance et faire des propositions inscrites dans la durée », lit-on dans la déclaration liminaire.
Le président de l’organisation Omar Diokhané précise les objectifs. Selon lui le GPDA compte « accompagner les décideurs d’aujourd’hui et de demain à gérer la demande sociale et de développement des populations » à travers des études de prospective fiables. M. Diokhané dira aussi que le panafricanisme aura une place de choix dans leurs préoccupations. « Il y a des questions qu’on ne peut pas gérer seulement au Sénégal et qui nécessiteront l’implication des pays africains et même des Sénégalais de la diaspora ». Toutefois, il a tenu à clarifier que le GPDA « n’est pas une agence d’exécution ». Il n’est rien d’autre qu’un cadre qui « veut faire des réflexions utiles, des réflexions d’actions, des réflexions qui aident les décideurs publics comme privés à agir ».
L’assemblée générale a été très animée. Les contributions et les questions n’ont pas manqué à l’endroit du président et de son bureau. C’est à la suite de cela que certaines préoccupations ont été soulevées pour êtres prises en compte dans le cadre des commissions qui seront élaborées pour l’exécution du programme d’activités qui sera adopté au sortir de ce conclave. Il s’agit entre autres la culture et l’histoire, l’environnement et le développement durable, les changements climatiques notamment.
Il faut juste rappeler que le GPDA est composé d’un conseil d’administration, d’un bureau exécutif et de quelques commissions thématiques. Il est composé essentiellement de cadres de l’administration, d'universitaires et d'acteurs du secteur privé national.